Article

Noël : 10 livres qui offrent un regard surprenant sur la pop culture

21 décembre 2022
Par Agathe Renac
Œuvre culte de la pop culture, “Game of Thrones” est décryptée dans de nombreux livres.
Œuvre culte de la pop culture, “Game of Thrones” est décryptée dans de nombreux livres. ©HBO

Tous les ans, la mission cadeau se transforme en casse-tête. L’Éclaireur s’est perdu dans les rayons et a scruté chaque bibliothèque pour peaufiner LA sélection ultime de livres à offrir aux fans de pop culture à Noël.

Longtemps méprisée, la pop culture est aujourd’hui devenue un phénomène. Les séries, jeux vidéo, mangas et comics rythment notre quotidien et sont au cœur de nombreuses conversations. Pas étonnant, donc, que les maisons d’édition misent sur ces thématiques. Chaque année, des dizaines de nouveaux livres sur la pop culture viennent se glisser dans les rayons des librairies. Encyclopédies spécialisées, secrets des œuvres les plus cultes, livres photo… Face à toutes ces propositions, le choix semble difficile. Après une étude minutieuse, la rédaction de L’Éclaireur vous propose une sélection d’œuvres pour (re)découvrir ce vaste univers d’une manière originale et décalée.

1 Pop & Psy – Comment la pop culture nous aide à comprendre les troubles psychiques, pour ne plus se tromper

La dépression est-elle le gagne-pain de l’industrie pharmaceutique ? Se rase-t-on forcément la tête comme Britney Spears lorsqu’on est bipolaire ? Une série Netflix peut-elle déclencher des suicides ? Le psychiatre Jean-Victor Blanc s’est lancé un pari : débunker tous les préjugés autour des troubles psychiques. Organisateur de l’exceptionnel Pop & Psy (premier festival de pop culture qui parle de santé mentale), il est aussi l’auteur d’un livre nécessaire, scientifique, divertissant, et ultra-accessible.

Dès le début de son œuvre, il explique que « la représentation des troubles mentaux est généralement erronée et paradoxale. D’un côté, ils exercent une fascination, des tabloïds aux nombreuses œuvres mettant en scène des troubles psychiques ; de l’autre, ils font peur, et leurs approches artistiques, souvent terrifiantes, sont prises pour argent comptant. Fréquemment abordée, la maladie mentale reste pourtant mal comprise. » Il a donc pris la décision de casser ces stéréotypes grâce à une alliée fidèle, la pop culture.

Il explique chaque maladie en prenant pour exemple des œuvres et personnages cultes, des faits scientifiques et des anecdotes personnelles. Il s’appuie sur Happiness Therapy, Mariah Carey et Kanye West pour analyser le trouble bipolaire, sur Aviator, Justin Timberlake et Cameron Diaz pour décrypter les TOC, et sur Requiem for a Dream et Euphoria pour illustrer les addictions.

Diagnostic, pourcentage de la population globale, traitement, stigmatisation… Chaque trouble est décortiqué. On apprend notamment que la dépression diminue l’espérance de vie de 12 à 15 ans en moyenne (contre 10 ans pour le tabac), que la schizophrénie touche environ 1 % de la population générale, et que Selena Gomez, Zayn Malik, Kendall Jenner et Justin Bieber favorisent la libération de la parole auprès des millenials en parlant de leur santé mentale dans sur les réseaux sociaux.

Pop & Psy – Comment la pop culture nous aide à comprendre les troubles psychiques, de Jean-Victor Blanc, Plon, 2022, 275 p., 9 €.

2 In pop we trust, pour apprendre en s’amusant

« Plutôt Phèdre que Netflix », martelait l’ancien ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, dans les médias. Marianne Chaillan est professeure de philosophie, et elle ne supporte plus cette opposition entre cette « grande culture, la belle, la vraie » et l’autre, « la populaire, faite de productions creuses et vides ». L’enseignante est formelle : la philosophie ne doit pas être « l’apanage de quelques intellectuels enfermés dans leur tour d’ivoire, s’exprimant dans un langage inaudible pour le commun des mortels, fiers d’eux-mêmes et hautains depuis leur prétendue sagesse ».

Elle confie même que dans ses salles de classe, elle réussit à donner le goût de lire du Racine grâce à la pop culture. Harry Potter, Friends, Titanic, Matrix, Hunger Games… Toutes ces œuvres regorgent de questions philosophiques et Marianne Chaillan entend bien le prouver. Elle les analyse et établit des liens avec des grands principes de la discipline ou des auteurs plus classiques (Spinoza, Rousseau, Platon…). Son but ? Nous montrer que la philosophie est accessible.

Elle aborde des thématiques comme la mort, le destin, le bonheur, le bien, le mal, le désir, la raison, ou encore la morale. On apprend que Le Seigneur des Anneaux et La République de Platon sont plus proches qu’on ne le pensait, et que Voldemort et Cicéron partagent certaines idées. Ce livre nous permet aussi de réaliser que Star Wars, ses combats, ses conflits politiques et sa lutte éternelle entre Sith et Jedi répondent à des questions profondes et philosophiques : peut-on triompher de la mort ? Faut-il maîtriser ses désirs ? Le désir est-il un obstacle au bonheur ?

On voyage aussi en Terre du Milieu, où le personnage de Gollum nous interroge sur notre nature. L’homme vertueux existe-t-il ou chacun céderait-il à la possibilité de commettre le mal s’il était assuré de ne pas en payer les conséquences (avec un anneau magique, par exemple) ? Des origines du mal avec le Joker à la différence entre rêve et réalité avec Inception et Matrix, In Pop we Trust nous propose une plongée dans la pop culture inédite et passionnante. C’est le cadeau parfait pour des futurs bacheliers, des adeptes de séries et de films ou des amoureux de la philosophie.

In Pop we Trust, de Marianne Chaillan, Éditions des Équateurs, 2020, 256 p., 19 €.

3 L’œuvre de David Fincher – Scruter la noirceur, pour découvrir les secrets d’un génie du cinéma

Stéphane Bouley (journaliste, auteur, et co-animateur du podcast Super Ciné Battle) l’annonce dès le début du livre : il est amoureux du travail de David Fincher. « Nous sommes en 1996 (…) Quand je découvre Seven dans la salle de cinéma Colisée, c’est un choc à tellement de niveaux ! (…) Je me suis senti immédiatement connecté à ce qu’il se passait sur l’écran. » Il est donc reparti sur les pas du réalisateur mythique et retrace son parcours, son enfance, et les traumatismes qui l’ont mené à cette carrière exceptionnelle.

On découvre notamment que George Lucas était son voisin, que David Fincher a commencé sa carrière en faisant des clips et des films publicitaires, et qu’il était vu comme un « vendeur de pompes » par le réalisateur et producteur David Giler (Alien 3). Stéphane Bouley nous dévoile les inspirations de Fincher et nous explique quel rôle ses œuvres ont joué dans l’histoire du cinéma.

Le livre décortique aussi chaque film et nous révèle des détails très spécifiques. Il analyse son utilisation du noir et blanc, des effets spéciaux, des plongées et contre-plongées, du fast cutting, et dégage ses thématiques phares, comme les décors industriels déglingués, les paysages urbains, le luxe et la provocation.

©Third Éditions

Des chapitres entiers sont consacrés aux habitudes et aux spécificités du réalisateur, mais un, nommé « Control Freak », nous offre une quinzaine d’anecdotes surprenantes qu’on dévore comme des popcorns. On ne dévoilera pas tous les secrets de ce livre, mais l’auteur nous confie notamment que dans Zodiac, Jake Gyllenhaal a dû se verser 38 fois son café pour une prise, que Carrie Coon a mangé approximativement deux kilos et demi de frites à force de refaire une prise dans un restaurant, ou encore qu’il a fallu 103 essais pour qu’un sac jeté à travers la pièce tombe exactement comme le réalisateur le souhaitait dans Panic Room.

Comme la plupart des ouvrages de Third Éditions, L’Œuvre de David Fincher – Scruter la noirceur ne contient pas de photos (pour des questions de droits), mais propose des illustrations réalisées par Capucine Bouley, reprenant des plans phares des films de Fincher. Ce manque de visuel en fait plus une encyclopédie qu’un beau livre, mais ses plus de 500 pages sont passionnantes et nous montrent le travail du réalisateur sous un tout nouvel angle.

L’Œuvre de David Fincher – Scruter la noirceur, de Stéphane Bouley, Third Éditions, 518 p., 39,90 €.

4 Cinemaps, cartographie de 35 films de légende, pour retracer les itinéraires des héros des films cultes

« Je ne voulais pas d’un ouvrage conventionnel sur l’art ou le cinéma », explique l’auteur dans l’introduction du livre. À travers Cinemaps, Andrew DeGraff a voulu rendre hommage aux cinéastes qui ont bercé son enfance. La Mort aux trousses, Les Dents de la mer, Star Wars, Alien, Pulp Fiction, Les Gardiens de la galaxie… L’illustrateur de pop culture a créé 35 cartes détaillées qui suivent les déplacements des personnages principaux. « Un jour, je me suis dit que je pourrais réunir mes deux passions d’enfant, les cartes et le cinéma, sur une même page. » Son but : montrer au lecteur des films cultes à travers un nouvel angle. « On peut y refaire le parcours en empruntant des voies différentes. »

©Ynnis

On découvre par exemple des secrets de tournage de Shining et on suit les pas de la famille Torrance, notamment durant la (mythique) course poursuite dans le labyrinthe. Les cartes sont colorées et fascinantes, on se perd avec plaisir dans les itinéraires de ces héros et on replonge dans ces films qui ont marqué notre enfance. Toutes les cartes sont peintes à la main, un travail titanesque qui a demandé des mois de création. Celle du Seigneur des Anneaux représente par exemple 1 000 heures de travail.

L’auteur A.D Jameson s’est associé au projet et analyse les films. Il explique les raisons de leur succès et apporte un nouvel éclairage sur ces œuvres cultes. Ce travail minutieux peut plaire à tout le monde et il a déjà trouvé de nombreux adeptes : des réalisateurs célèbres comme J.J Abrams (qui a acheté la première carte de son premier Star Trek) aux cartographes, en passant par des producteurs, des designers, des scénaristes ou des fans de cinéma.

Cinemaps, cartographie de 35 films de légende, d’Andrew DeGraff et A.D. Jameson, Ynnis, 34,90 €.

5 Féminismes & pop culture, pour analyser les séries sous un prisme féministe

Avec son essai de 330 pages, Jennifer Padjemi apporte un nouveau regard sur la pop culture. Selon la journaliste spécialiste des questions de société, certaines séries télévisées peuvent changer notre regard sur le monde. La culture populaire apparaît alors comme un moyen d’émancipation. Elle décrypte la représentation des femmes durant cette dernière décennie dans les séries, les pubs, ou encore sur Instagram.

Elle explore et interroge les rapports (positifs et négatifs) de la pop culture et du féminisme. Kim Kardashian est-elle un objet sexuel ou une femme puissante ? La série Grey’s Anatomy peut-elle changer la vie des femmes ? Le féminisme se porte-t-il sur un t-shirt ? Elle révèle aussi les enjeux d’inclusivité dans les œuvres et leur potentielle récupération par le système capitaliste.

Beyoncé, Rihanna, Miley Cyrus, How to Get Away With Murder… tout y passe. Elle aborde notamment la question de la représentation des personnages féminins racisés dans les séries, avec des exemples comme Grey’s Anatomy et Scandal. Elle revient sur le parcours de Shonda Rhimes, Issa Rae et Michaela Coel, des showrunneuses noires qui ont révolutionné l’industrie. On y découvre aussi la notion de « feminism washing », ou comment certaines plateformes, shows et marques récupèrent des idées féministes pour faire de l’argent.

« On peut aussi bien parler de diversity-washing, explique l’essayiste dans un entretien à France Culture. C’est le fait de montrer une femme ou des personnes non-blanches et d’en faire des espèces d’étendards pour montrer qu’on est ouvert, qu’on est progressiste. Ce sont souvent des attrape-téléspectateurs pour finalement nous servir des clichés, des stéréotypes qu’on voit habituellement. » Jennifer Padjemi aborde de nombreuses thématiques, toutes aussi passionnantes les unes que les autres, et les décrypte avec un regard engagé et captivant.

Féminismes & pop culture, de Jennifer Padjemi, Stock, 2021, 240 p., 20,50 €.

6 Serierama – Le Guide ultime des séries, pour booster sa culture sérielle

Dans l’univers des séries, le choix est infini. On ne compte plus le nombre d’heures à scroller parmi les œuvres cultes, originales et récentes, pour trouver le prochain contenu à binge-watcher. Arthur Cerf et Simon Clair, journalistes et sériephiles reconnus, ont décidé de nous aider dans ce cruel dilemme. Ils partent de l’idée que « notre époque aura sans doute connu l’âge d’or des séries » : mieux produites, mieux réalisées et parfois mieux écrites, elles se sont imposées dans le paysage audiovisuel et attirent de plus en plus de grands noms jusque-là réservés au cinéma.

Thrillers, enquêtes policières, comédies, sitcoms, œuvres cultes… Serierama – Le Guide ultime des séries a fait le tri et condense tout ce qu’il faut voir et savoir sur les séries. Les pages sont rythmées par des conseils, des interviews (sociologues, addictologues, etc.), des recettes ou encore des sélections de BO. Un bon moyen de s’y retrouver parmi ces centaines d’œuvres, de cultiver sa curiosité et de prévoir des marathons de série tout au long de l’année.

Sérierama – Le Guide ultime des séries, d’Arthur Cerf et Simon Clair, GM Éditions, 2021, 252 p., 29,90 €.

7 Les Chats dans la pop culture, pour découvrir les secrets de nos petites boules de poil préférées

Meilleur ami de l’homme, animal sauvage, être divin ou maléfique, tantôt moqué, tantôt admiré : le chat est représenté de mille et une façons. Il a inspiré de nombreux mythes et conserve une place particulière dans l’imaginaire de chacun. Contes pour enfants, littérature, dessins animés, publicités, memes, jeux vidéo… Aujourd’hui, le chat est partout, et surtout dans la pop culture.

Dans son livre, Stéphanie Chaptal analyse sa place dans cet univers populaire à travers des histoires tragiques, douces et comiques. Elle explique que « Hello Kitty, le Chat-bus, Grosminet ou le chat du Cheshire nous parlent avant tout de nous, humains, et de notre rapport au monde. Ils nous tendent un miroir pour se moquer de nos défauts et de nos peurs, mais aussi pour nous rassurer et nous faire aller de l’avant. »

©Ynnis

Elle parle de leur rôle thérapeutique dans des œuvres comme Soul, où le chat apparaît comme un guide chamanique pour Joe Gardner, ou celui de la maison de retraite dans Dr Sleep qui s’installe sur le lit des résidents qui s’apprêtent à mourir. Elle raconte aussi certaines légendes, comme le bakeneko, un chat qui se transforme en créature maléfique la nuit pour tuer les nouveaux venus dans sa famille d’accueil, ou des chats-vampires qui aspirent l’essence vitale des humains. Des mangas aux Disney, elle décrypte la puissance des chats dans la pop culture.

Les Chats dans la pop culture, de Stéphanie Chaptal, Ynnis, 2021, 208 p., 29,90 €.

8 Du sang, des larmes et des pixels, pour découvrir les secrets obscurs de l’industrie du jeu vidéo

Jason Schreier est un journaliste reconnu dans l’univers du jeu vidéo. Pour son livre, il a recueilli des centaines de témoignages qu’il délivre à son lecteur à travers des anecdotes et des histoires étonnantes. Du sang, des larmes et des pixels se construit en dix chapitres qui racontent le développement de dix jeux cultes. Diablo III, Destiny, Halo Wars… La parole est donnée à leurs créateurs qui dévoilent les coulisses de leur métier.

La course au jeu parfait qui satisfera le plus de fans a parfois des conséquences lourdes sur les éditeurs et leurs salariés. L’auteur dévoile aussi que le jeu Star Wars 1313, ultra-attendu en 2012, a été annulé à cause de changements successifs de direction, de prises de tête de Georges Lucas et de coups de frein de la part du patron de Disney. Le livre se lit comme un thriller, le lecteur étant happé par tous ces secrets et les dessous d’une industrie qui génère des milliards.

Des artistes, développeurs et chefs de projet prennent la parole pour nous plonger dans le quotidien des studios. On y découvre la difficulté des phases de crunching (où les employés dépassent les 70 heures de travail hebdomadaire durant plusieurs semaines), les licenciements surprises ou l’annulation des projets. Des témoignages et des histoires fortes, qui montrent la réalité de métiers souvent fantasmés.

Du sang, des larmes et des pixels, de Jason Schreier, Mana Books, 2018, 381 p., 18 €.

9 Anime Architecture, pour voyager à travers les villes des anime cultes

Stefan Riekeles a passé dix ans à rassembler des documents inédits d’œuvres cultes comme Akira, Patlabor, ou encore Metropolis. Storyboards, peintures, croquis, extraits d’anime… Il nous plonge dans les coulisses de la conception des paysages des films d’animation japonais de science-fiction les plus marquants des années 1980 à 2000. Ces représentations des villes futuristes réinterprètent l’architecture urbaine et ces décors laissent entrevoir la vision du monde que l’artiste cherche à exprimer. Ces regards très différents se confrontent et prennent la forme d’une galerie riche et passionnante.

©Mana Books

L’œuvre peut plaire à tout le monde. Chaque page nous plonge dans un univers particulier et nous permet de découvrir les secrets de création de ces mégapoles et bâtiments minutieusement représentés. Le livre, très complet, analyse les plans des anime et explique au lecteur leur importance et leur signification. On y apprend par exemple le rôle essentiel de l’eau dans le plan n°318 de Ghost in the Shell, qui apparaît comme un symbole de l’inconscient. Une œuvre aussi pédagogique que poétique, qui peut captiver tous les lecteurs.

Anime Architecture, de Stefan Riekeles, Mana Books, 2021, 256 p., 34,90 €.

10 Planète Geek, pour découvrir les spots les plus emblématiques de la pop culture

La librairie Lello à Porto, qui a inspiré J.K. Rowling pour Harry Potter, le château de Dracula en Transylvanie, les paysages emblématiques du Seigneur des Anneaux en Nouvelle-Zélande… Planète Geek est « un guide touristique fait par des geeks et ou pour des geeks ». Édité par Lonely Planet, il propose aux voyageurs de découvrir des lieux cultes, des musées insolites ou encore des repaires de fans. Il propose 500 destinations de voyage et les classe à travers plusieurs thématiques (Star Wars, mangas, jeux Nintendo, Game of Thrones, Tolkien, mangas…). Il apporte une autre vision du tourisme et permet de créer des itinéraires originaux pour découvrir des pays du monde entier tout en revivant des scènes cultes de la pop culture. Seul bémol : le livre est paru en 2017, donc il ne prend pas en compte les œuvres populaires de ces quatre dernières années.

Planète Geek, Lonely Planet, 312 p., 21 €.

À lire aussi

Article rédigé par
Agathe Renac
Agathe Renac
Journaliste