
Adaptée du roman de Jane Harper, la minisérie australienne arrive sur Netflix le 6 juin. Portée par une histoire dramatique, elle s’annonce comme un polar psychologique susceptible de séduire les amateurs du genre.
Alors que les abonnés de Netflix restent encore marqués par Les dossiers oubliés ou Secrets we Keep, une nouvelle série s’apprête à plonger la plateforme dans les eaux troubles du thriller psychologique. Les survivants, minisérie australienne en six épisodes, débarque le 6 juin. Adaptée d’un roman à succès de Jane Harper, elle nous entraîne sur une côte battue par les vents, où les secrets remontent toujours à la surface.
Un passé englouti
Evelyn Bay, petite station balnéaire de Tasmanie, n’a jamais oublié la tempête qui a coûté la vie à trois personnes. Quinze ans plus tard, Kieran Elliott revient sur ces terres qu’il a fuies, accompagné de sa compagne Mia et de leur bébé. Ce retour ravive blessures anciennes et soupçons persistants. Quand le corps d’une jeune femme est retrouvé sur la plage, le vernis du deuil se fissure et l’enquête exhume une vérité qu’il espérait ensevelie.

La série, réalisée par Cherie Nowlan et produite par Tony Ayres (Clickbait), se déroule dans un décor côtier et a été tournée principalement en Tasmanie. L’intrigue met en scène les silences d’une communauté marquée par la culpabilité, sur fond d’enquête criminelle et de souvenirs enfouis.
Une distribution familière
Charlie Vickers incarne Kieran Elliott, après s’être fait remarquer dans le rôle de Sauron dans Les anneaux de pouvoir. Il donne la réplique à Yerin Ha, révélée dans Halo et prochainement attendue dans La chronique des Bridgerton. Robyn Malcolm, figure incontournable de la télévision néozélandaise (Outrageous Fortune), interprète Verity Elliott, la mère du personnage principal. Le reste de la distribution réunit plusieurs visages familiers du petit écran australien.

Une autrice du silence
Jane Harper s’est imposée, en quelques romans, comme l’une des voix les plus marquantes du thriller australien. Elle est révélée en 2016 avec Canicule (The Dry), adapté au cinéma avec Eric Bana, premier roman dans lequel elle posait déjà les bases de son style : une écriture resserrée, des paysages oppressants et une exploration fine des tensions communautaires.
Avec The Survivors, publié en 2020, elle délaisse l’aridité de l’intérieur des terres pour une station balnéaire fictive, cernée par la mer. Le roman s’attache aux ravages du deuil et aux fractures du souvenir, dans une intrigue où les éléments naturels font écho aux drames humains.