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3 raisons de jouer à Banishers: Ghosts of New Eden 

22 février 2024
Par Quentin Lewis
“Banishers: Ghosts of New Eden” est sorti le 12 février 2024.
“Banishers: Ghosts of New Eden” est sorti le 12 février 2024. ©Focus Entertainment

Les créateurs de Life is Strange et Vampyr nous proposent un nouveau jeu fantastique, sorti la semaine dernière. On vous explique pourquoi on pense que vous devriez tenter l’expérience.

« If there’s something strange in your neighborhood. Who you gonna call? » Ghost Banishers ! Il faut dire qu’en 1695, pas de docteur Venkman ni d’Egon Spengler à l’horizon. Et même Johanna, l’ancêtre de l’exorciste britannique John Constantine n’était pas encore née. Il faut pourtant bien que quelqu’un s’occupe des spectres qui hantent la province puritaine fictive de Banishers: Ghosts of New Eden. C’est le cas d’Antea et Red, le couple de chasseurs de fantômes que nous propose d’incarner le studio Don’t Nod dans un jeu paru la semaine dernière sur PC, PlayStation et Xbox. Vous hésitez à vous lancer dans l’aventure ? Nous sommes là pour vous aider !

1 La menace fantôme

Quiconque ayant déjà joué aux œuvres vidéoludiques de l’éditeur sait que ses émotions seront mises à rude épreuve. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Banishers ne déroge pas à la règle. Bien décidé à diversifier son catalogue, le studio français ajoute une nouvelle corde à son arc avec cette histoire de détectives occultes.

Mais l’éclectisme qui caractérise Don’t Nod n’empêche pas un style d’émerger de leur travail. En effet, qu’il s’agisse de l’incontournable Life Is Strange ou plus récemment de Vampyr (qui serait peut-être leur création la plus proche de Banishers) : le gameplay et l’histoire de leurs jeux sont toujours indissociables.

Et, si nous ne spoilerons pas la trame de ce nouveau jeu, nous pouvons toutefois dire que, très rapidement, cette histoire paranormale de province puritaine maudite (qui n’est pas sans rappeler Sleepy Hollow version Tim Burton ou les quêtes de Witcher 3 situées dans la région de Velen) contient une méditation profonde sur la mort et le deuil. La perte d’un être cher et les conséquences dévastatrices que cela peut entraîner constituent le fil rouge du récit.

2 Conséquences fatales

Ce qui nous mène à une autre marque de fabrique du studio : l’importance donnée aux décisions des joueurs. Car, comme nous l’expliquions, les protagonistes de Banishers: Ghosts of New Eden sont hantés, au propre comme au figuré. Red est un chasseur de fantômes tourmenté par l’esprit d’un être aimé. Il sera très vite confronté à deux options : accepter la mort de cette personne ou tenter de la ressusciter, au risque de détruire la vie de nombreux innocents.

Un choix moral qui n’est pas sans rappeler le dernier chapitre de Life Is Strange. Mais l’ambiguïté des décisions auxquelles nous serons confrontés provoqueront des conséquences bien plus lourdes et insidieuses qu’aucun autre jeu Don’t Nod auparavant.

3 La panique mécanique

Comme nous l’expliquions plus tôt, le gameplay inhérent à chaque création du studio est indissociable de son scénario (et ce, depuis ses débuts, avec Remember Me). L’histoire tragique et intimiste de Banishers est indissociable de sa mécanique de jeu. Si nous pouvons parfois déplorer que le travail d’enquêteur des héros ne soit pas toujours suffisamment exploré, ce n’est pas le cas des séquences de combat qui rythment cette œuvre.

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Car il s’agit bien ici de l’un des atouts indéniables de ce jeu d’action RPG. S’inspirant des plus grandes références du genre (la saga God of War en tête), Banishers: Ghosts of New Eden brille par la façon dont il nous propose d’osciller entre ses deux protagonistes. Là encore, le gameplay permet de donner plus de relief aux personnages et au dilemme qui les ronge. Un choix cornélien qui ne quittera pas les joueurs, bien longtemps après avoir vu défiler le générique de fin.

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