Avant une prochaine saison attendue pour 2027, le manga de Tatsuki Fujimoto poursuit son adaptation animée avec un long-métrage en salle le 22 octobre. Denji y revient plus tourmenté que jamais, confronté autant aux démons qu’aux élans imprévisibles de l’amour.
Deux ans après avoir secoué le monde de l’animation, Chainsaw Man revient sous la forme d’un long-métrage intitulé L’arc de Reze. Déjà sorti au Japon, le film a trôné en tête du box-office avec plus de 3,8 milliards de yens (environ 21,7 millions d’euros) engrangés. La France, première étape de son expansion internationale, a eu droit à une avant-première au Grand Rex le 12 octobre. Le démon arrive dans toutes les salles le 22 octobre.
Un film-suture
Déjà derrière l’adaptation de la première saison de l’anime – sortie en 2022 –, le studio MAPPA reprend les commandes. Le film s’inscrit dans la continuité, adaptant les chapitres 40 à 52 du manga de Tatsuki Fujimoto.
Ce « Bomb Girl Arc », comme le surnomment les lecteurs, tisse un récit entre romance et tragédie. Tatsuya Yoshihara, ancien responsable des scènes d’action de la série, prend la réalisation, épaulé par le scénariste Hiroshi Seko et le compositeur Kensuke Ushio.

Denji, toujours chasseur de démons au Bureau de sécurité publique, découvre l’illusion d’une vie normale auprès de Reze, une jeune fille radieuse rencontrée par hasard. Mais, derrière le rire et la tendresse se cache une vérité… explosive. L’amour devient champ de bataille. Le film, fidèle au ton de Fujimoto, navigue entre l’intime et le grotesque. MAPPA promet une animation nerveuse et viscérale, fidèle à sa marque de fabrique.
Un projet au cœur des attentes
Annoncé lors du Jump Festa 2023, le film a bénéficié d’une longue phase de production afin d’offrir une expérience cinématographique plus aboutie que la série. L’équipe a misé sur une animation pensée pour le grand écran et sur une nouvelle bande-son.

Plutôt qu’une simple suite, L’arc de Reze marque un prolongement thématique : celui d’un héros en quête de repères, pris entre son humanité et son pouvoir dévastateur. En choisissant d’adapter cet arc clé sous forme de film, MAPPA fait le pari d’une œuvre concentrée et émotionnellement plus forte.