La nouvelle production de Netflix mêle les tropes du western et de la romance dans une série en dix épisodes portée par Josh Duhamel et Minka Kelly.
Dans la chaleur vibrante du Texas Hill Country, Ransom Canyon plante son décor : celui des grands espaces, des terres disputées, des amours contrariées. Disponible dès le 17 avril sur Netflix, cette nouvelle production originale puise sa matière dans l’œuvre de l’autrice texane Jodi Thomas. Qualifiée de « western romantique contemporain », la série promet de s’inscrire dans cette veine dramatique à la fois rude et tendre, chère aux productions les plus enracinées de la plateforme.
Une saga littéraire à succès
Ransom Canyon est une adaptation fidèle de la saga éponyme publiée entre 2015 et 2019, enrichie d’une préquelle intitulée Silverleaf Rapids. Huit romans composent cette fresque littéraire, tous ancrés dans la ville fictive de Crossroads où s’entrelacent les destins de trois familles de ranchers. L’univers de Jodi Thomas explore les tensions d’un monde rural figé, mais traversé par les soubresauts du cœur.
Au centre de la série, Staten Kirkland, propriétaire du ranch Double K, tente de panser la perte de sa femme. Josh Duhamel incarne ce veuf introverti, muré dans son chagrin, mais ébranlé par le retour de Quinn O’Grady (Minka Kelly), une ancienne pianiste venue reprendre le salon de danse de son enfance.
Un casting solide et une réalisation élégante
Leur rapprochement est fragile, menacé par l’irruption d’un étranger et les rancunes d’une communauté où chacun connaît les blessures de l’autre. Les histoires personnelles se mélangent, offrant une galerie de personnages secondaires aux trajectoires croisées, au sein d’un territoire où tout semble à la fois familier et menaçant.
Le show est porté par la créatrice April Blair, déjà à l’œuvre sur All American et Wednesday, et par Amanda Marsalis à la réalisation des deux premiers épisodes, connue pour sa participation à Ozark et The Umbrella Academy. À leurs côtés, une distribution robuste complète le duo principal : James Brolin, Lizzy Greene, Eoin Macken, Marianly Tejada et Jack Schumacher.
Entre Virgin River et Yellowstone
Composée de dix épisodes d’environ 45 à 50 minutes, Ransom Canyon déploie un récit qui prend son temps, accordant de l’importance à l’intimité comme à l’ampleur des paysages. Netflix confirme ici son goût pour les récits enracinés, où l’environnement joue un rôle aussi important que les dialogues.
La série a déjà été comparée à une fusion entre Yellowstone et Virgin River : on y retrouve l’intensité dramatique du premier et la tendresse du second. Si l’œuvre vient tout juste d’être diffusée, son atmosphère et l’alchimie entre les acteurs principaux laissent entrevoir un avenir prometteur. Les discussions autour d’une potentielle saison 2 sont déjà engagées.
