
Véritable carton d’audience depuis sa sortie sur Netflix la semaine dernière, le thriller politique fascine autant qu’il inquiète. Et si ça arrivait vraiment ?
Dans Zero Day, Robert De Niro incarne George Mullen, ancien Président des États-Unis très populaire qui tente de faire la lumière sur une dévastatrice attaque cyberinformatique ayant plongé le pays dans le chaos le plus total.
Que raconte l’intrigue de Zero Day ?
D’après un scénario d’Eric Newman (Narcos, Rebel Moon), Noah Oppenheim (Divergent 3) et Michael Schmidt, la mini-série réalisée par Lesli Linka Glatter (The Leftovers, Homeland) se présente comme un thriller politique haletant.
Six épisodes pour faire la lumière sur l’attaque informatique la plus dévastatrice qu’a connu le pays, et un espoir de rédemption pour George Mullen, 81 ans, chargé de mener l’enquête par sa successeure manifestement dépassée par les événements. Cet homme pragmatique et expérimenté, pour qui la fin justifie les moyens, y voit comme une opportunité de laisser sa marque dans l’histoire des États-Unis.

Une histoire forcément romancée et fabriquée pour être feuilletonnée, qui trouve néanmoins un écho dans l’actualité récente, et qui illustre par ailleurs notre dépendance à un outil informatique par nature faillible. Pour savoir comment tout cela se termine, rendez-vous sur notre article dédié.
Une telle attaque pourrait-elle se produire dans la vraie vie ?
Ce n’est certainement pas la première, ni la dernière fois qu’Hollywood met en scène l’effondrement de nos sociétés par le biais d’une grande attaque informatique. Pensez-y… Die Hard 4 le faisait déjà en 2007.
Cela étant, Zero Day sonne comme particulièrement actuel dans un contexte où l’on délègue de plus en plus à l’intelligence artificielle, et où un certain Elon Musk s’affaire à démanteler des pans entiers de nombreuses administrations aux États-Unis pour en déléguer certaines missions à des machines « moins coûteuses », nous dit-on.

Rien qui nous rendra service le jour où le code source d’une infrastructure militaire majeure sera rendu défaillant par une intelligence artificielle qui a oublié de mettre une virgule au bon endroit. Il n’y a qu’à voir comme nous sommes désœuvrés les rares jours où, pour une raison ou pour une autre, nous nous retrouvons privés d’Internet ou, pire, d’électricité.
Naturellement, l’hypothèse d’une attaque informatique d’ampleur nationale a de quoi faire frissonner. Quant à s’imaginer qu’on appellerait François Hollande à la rescousse pour démasquer les malfaiteurs, aucun doute : on est bien dans la politique-fiction.