Avant que les montres intelligentes ne deviennent nos compagnes de poignet incontournables, comment gérions-nous notre temps, notre santé et nos informations ? Flashback.
Ah, le bon vieux temps… Lorsque nos poignets étaient dénués de gadgets ultratechnologiques et que les aiguilles s’affairaient à leur ronde inlassable. Pas de notification pour nous perturber, pas besoin de recharge… Rappelez-vous : il fut un temps où nos montres étaient de simples bijoux temporels, des objets conçus pour nous rappeler l’inexorable passage du temps et non pour compter nos pas, vérifier nos messages ou nous rappeler de boire de l’eau.
Imaginez une époque où la frontière entre le travail et la vie privée était encore sacrée, où les mails ne vous traquaient pas jusque dans votre salle de bain le matin. Lorsqu’une montre était simplement… une montre. Elle vous disait si vous étiez en retard, mais ne vous culpabilisait pas pour votre fréquence cardiaque, votre sommeil déplorable ou votre manque d’activité physique. Elle était le symbole de l’élégance, du raffinement, de la maturité, même.
L’heure, c’était l’heure, mais…
Cette simplicité avait son charme. Vous deviez faire confiance à votre instinct, à votre mémoire et parfois même à votre sens de l’orientation. Pas de vibrations, pas de zik-zik au poignet pour vous signaler que vous aviez franchi le cap des 10 000 pas ou vous alerter que telle star de téléréalité avait perdu son chat. C’était une époque où, pour paraphraser une expression célèbre, « l’heure, c’était l’heure ».
Mais on pourrait objecter que les montres connectées, aussi appelées les smartwatches, ont quand même leurs avantages. Suivi de la santé, guidage GPS, paiement sans contact, alertes météo, appels sans téléphone, gestion à distance de sa playlist musicale ou d’un livre audio, suivi de cycle, assistant sportif et au lavage des mains… Les fonctions semblent presque sans limite. Alors, comment faisait-on avant d’avoir ce concentré de technologie au poignet ?
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On avait un réveil matin
Pour se lever à une heure précise, la plupart des gens utilisaient des réveils mécaniques ou électroniques qui trônaient fièrement sur la table de nuit. Leur sonnerie stridente était notre signal pour commencer la journée. Il n’était pas possible de choisir une chanson en particulier ni même le niveau sonore de l’alarme. Mais il existait déjà la fonction « snooze »…
On gérait son temps
Sans notifications ou rappels, on s’appuyait sur des agendas papier, des Post-its ou… notre mémoire pour gérer nos rendez-vous et obligations. C’était l’époque où feuilleter un carnet constituait une partie essentielle de la préparation quotidienne. Et à chaque rentrée de septembre ou début d’année, on partait en chasse d’un nouvel agenda où prendre consciencieusement des notes.
On passait des appels depuis un téléphone
Les montres modernes permettent de répondre aux appels ou aux messages. Avant, c’était le règne des cabines téléphoniques publiques, du téléphone fixe et, plus tard, des premiers téléphones portables, qui exigeaient que l’on fouille dans nos sacs ou poches.
Maintenant, il suffit d’appuyer sur l’écran lors d’un appel entrant ou de donner un ordre vocal pour joindre un proche directement depuis son poignet. Il est même possible, avec un abonnement ad hoc, de s’affranchir complètement de la proximité de son smartphone pour téléphoner.
On écoutait un album complet
Les audiophiles se souviennent sûrement des baladeurs cassette ou CD, et plus tard, des iPod. Chaque appareil était plus ou moins encombrant et avait une seule utilité, loin de la commodité d’une montre qui fait tout ou presque, stocke la musique et diffuse vos playlists. Aujourd’hui, on chausse des écouteurs sans fil et voilà qu’on peut écouter sa playlist préférée en déplacement en la pilotant d’un doigt sur sa montre. Podcasts et livres audio sont également à disposition.
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On suivait sa santé à l’instinct
La data liée à la santé était beaucoup moins omniprésente qu’elle ne l’est aujourd’hui. Si certains utilisaient des podomètres pour compter leurs pas, beaucoup se contentaient de sensations et d’estimations pour évaluer leurs performances sportives. De même, pour passer un électrocardiogramme, il fallait se rendre à l’hôpital. Et il était impossible de connaître la qualité de son sommeil ou son taux de stress sans équipement complexe et très onéreux.
On avait des cartes routières
Avant d’avoir un GPS au poignet, on s’en remettait aux cartes papier, aux atlas routiers et aux indications verbales des passants ou stations-service pour se repérer. Désormais, on indique à une appli de navigation l’endroit où on souhaite se rendre en donnant simplement le nom d’une personne de son carnet d’adresses ou d’un magasin, et elle nous indique par quel chemin passer pour éviter la circulation ou consommer moins de carburant.
On payait avec une carte bleue ou… des espèces
Les paiements sans contact via smartwatch sont devenus monnaie courante. Cela évite de sortir à chaque fois son portefeuille pour trouver sa carte bancaire ou se rendre au distributeur pour des espèces. Voire de faire un chèque.
On regardait la météo à la télévision
Si aujourd’hui un rapide coup d’œil au poignet nous informe sur le temps, hier, on se fiait aux bulletins météo à la radio, à la télévision ou aux intuitions basées sur l’observation du ciel. Désormais, on peut recevoir une alerte relativement fiable quand la pluie va commencer dans la zone où on se trouve et savoir approximativement combien de temps elle durera. Ce n’est pas parfait, mais c’est un bon indicateur.
On suivait des cours de langues ou de yoga
Avant, on se rendait dans une école ou un centre de formation pour apprendre une langue, pratiquer la relaxation ou acquérir une nouvelle compétence. Certaines montres offrent des applications d’apprentissage (pour les langues par exemple) ou des outils de productivité. On peut aussi faire des sessions de méditation guidée pour faire un break dans sa journée, se sentir mieux… ou se libérer du stress généré par toutes les notifications reçues sur sa montre !