Dans ce long-métrage inédit, les aventures du petit détective se renouvellent et lorgnent sur l’univers de l’espionnage.
Si le manga de Gosho Ayoama, Detective Conan, est l’un des plus populaires au monde avec quelque 270 millions d’exemplaires vendus, sa carrière est aussi florissante au cinéma que sur papier. Le Sous-Marin noir est en effet la 26e aventure en long-métrage du petit détective, qui ne semble pas avoir émoussé l’appétit des spectateurs.
Les excellentes performances du film au Japon l’ont largement démontré : depuis sa sortie le 19 avril dernier sur l’archipel, Le Sous-Marin noir, de son titre original Meitantei Konan: Kurogane no Sabumarin a en effet déjà rapporté plus de 100 millions de dollars.
Détective… et agent secret
Le secret de cette réussite réside dans le double challenge relevé par le réalisateur Yuzuru Tachikawa: rester fidèle aux personnages et à leur univers, tout en changeant légèrement la teneur du récit, penchant délibérément vers le film d’espionnage plutôt qu’une énième enquête. Et les enjeux pour Conan deviennent internationaux.
L’intrigue tourne en effet autour d’un installation en pleine mer, surnommée La Bouée du Pacifique, qui a pour mission de centraliser les vidéosurveillances de plusieurs pays afin de simplifier leur lutte contre le crime. Bien évidemment, l’organisation des hommes en noir va venir compliquer ces plans.
Conan doit refaire surface
Si le long-métrage a bénéficié d’un bel accueil au dernier Festival d’animation d’Annecy, il n’en reste pas moins que les deux films précédents, dont La Fiancée de Shibuya, ont été des échecs commerciaux en France.
Les résultats de cette nouvelle aventure seront donc cruciaux pour assurer l’avenir de la licence dans les salles françaises, du propre aveu d’Eurozoom, distributeur du Sous-Marin noir chez nous. Les fans de Detective Conan devront donc venir à son secours, s’ils ne veulent pas voir les ogres One Piece et Jujutsu Kaisen occuper seuls le devant de la scène cinématographique.
