À seulement 32 ans, Jennifer Lawrence a mis Hollywood à ses pieds et cela fait plus d’une douzaine d’années que ça dure. Alors qu’elle s’est faite plus rare sur les écrans ces dernières années, elle est de retour depuis le 21 juin avec la comédie Le Challenge dans lequel elle excelle dans l’art de l’autodérision.
Winter’s Bone (2010)
Même si elle était déjà apparue dans quelques longs-métrages, c’est avec Winter’s Bone que l’on découvre Jennifer Lawrence, alors âgée de 20 ans seulement. Elle y joue le rôle lourd et bouleversant d’une adolescente vivant dans la forêt, chargée de récupérer son père sortant de prison et d’empêcher sa famille d’être expulsée. Le film est un succès critique et public, Jennifer Lawrence décroche sa première nomination aux Oscars et s’apprête à devenir l’une des plus grandes stars d’Hollywood.
X-Men (2011-2020)
Alors qu’elle n’a tourné que dans quelques films, Jennifer Lawrence se voit proposer en 2011 son tout premier blockbuster, X-Men : Le Commencement pour lequel elle se transforme en Mystique. La peau bleue et la chevelure rousse, elle peut prendre n’importe quelle apparence. Elle sera de toutes les suites (X-Men : Days of Future Past, X-Men : Apocalypse) avant de rendre son tablier de super-héroïne létale dans X-Men : Dark Phoenix.
Happiness Therapy (2012)
Elle n’a que 22 ans lorsqu’elle reçoit l’Oscar de la meilleure actrice pour Happiness Therapy de David O. Russell. Jennifer Lawrence y interprète Tiffany, jeune veuve un brin névrosée s’entichant de Bradley Cooper, lui-même bipolaire et imprévisible. Un couple explosif donc, mais qui fonctionne, car eux seuls savent se comprendre. Comédie dramatique à succès, Happiness Therapy confirme le talent de Lawrence à mélanger les genres et fait d’elle la nouvelle reine du box-office.
Hunger Games (2012-2015)
Pour incarner au cinéma Katniss Everdeen, héroïne de la trilogie Hunger Games écrite par Suzanne Collins, il fallait une actrice charismatique, athlétique et empathique. Les producteurs l’ont trouvée en la personne de Jennifer Lawrence. Les quatre films Hunger Games ont fait de cette dernière l’actrice incontournable des années 2010, une redoutable femme d’affaires (elle est l’une des comédiennes les mieux payées au monde) et une icône absolue. Elle avait décidément plus d’une flèche à son baudrier et a mis directement dans le mille du box-office.
Joy (2015)
Après Happiness Therapy et American Bluff, Jennifer Lawrence retrouve le réalisateur David O. Russell, Bradley Cooper et Robert De Niro pour un troisième tour de piste. Joy est le biopic de l’inventrice du balai-serpillère auto-essorant, Joy Mumolo. Ou comment une mère célibataire vivant dans un sous-sol, réussit à devenir la reine du télé-achat grâce à une idée de génie. Entre drame et humour, Jennifer Lawrence réussit une nouvelle composition remarquée, récompensée d’un Golden Globe de la meilleure actrice dans une comédie et une nouvelle fois nommée aux Oscars.
Passengers (2016)
Jennifer Lawrence fait partie des 5 000 passagers endormis dans un caisson d’hibernation à bord du vaisseau spatial Avalon, censé atteindre une nouvelle Terre. Mais Chris Pratt se réveille 90 ans trop tôt et par ennui, active la capsule de la belle en plein sommeil en lui faisant croire à une erreur technique. À la fois thriller intergalactique et romance contrariée, Passengers aborde les thématiques du consentement, du temps qui passe et de la mort, à grands renforts d’effets spéciaux. L’actrice n’a guère aimé tourner le film, mais ce dernier a tout de même rapporté 300 millions de dollars à travers le monde.
Mother ! (2017)
Tout bon film de Darren Aronofsky qui se respecte sait distiller sa dose de malaise et provoquer simultanément fascination et dégoût. Mother ! n’échappe pas à la règle. Jennifer Lawrence et Javier Bardem incarnent un couple d’amoureux et futurs parents, dont la maison va peu à peu se peupler d’inconnus irrespectueux et antipathiques, jusqu’à provoquer la folie de la jeune femme enceinte. Images chocs, travail sur le son au cordeau et impression de craquellement intérieur, sont au programme de ce cauchemar esthétique et délicieusement dérangeant.
Red Sparrow (2018)
Dans Red Sparrow, une danseuse étoile du Bolchoï au destin brisé (dans tous les sens du terme), devient agent du SVR, service de renseignement extérieur russe. Elle va prendre ses missions très au sérieux, avant de se retrouver dans un engrenage violent et fatal. Jennifer Lawrence, dans un rôle plus physique que jamais, donne totalement de sa personne au milieu d’un casting international : Joel Edgerton, Matthias Schoenaerts et Charlotte Rampling.
Le Challenge (2023)
Don’t Look Up ayant été diffusé en 2021 uniquement sur Netflix, cela faisait plus de quatre ans que Jennifer Lawrence n’était plus apparue sur grand écran. Depuis X-Men : Dark Phoenix qui signait ses adieux au rôle de Mystique. Pour Le Challenge, elle expérimente la comédie régressive en interprétant une jeune femme en manque d’argent, chargée de dévergonder un jeune homme introverti de 19 ans contre une voiture neuve. L’actrice s’en donne à cœur joie dans ce rôle de bimbo maladroite et montre qu’elle sait s’amuser avec son image sans aucun état d’âme.
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