Ryan Gosling est parvenu en quelques années à s’assurer une réelle place dans le cinéma américain. On le voit exceller dans de l’action, de la romance, des comédies… Avec Ryan, il y en a pour tous les goûts, ce qui nous incite forcément à le sympathiser ! Bien plus qu’un séducteur hollywoodien, la star dont le jeu peut s’adapter à tout type de rôles incarne surtout le talent et la détermination. Retour sur ces films avec lesquels Ryan a bien confirmé son statut.
La révélation
Drive (2011)
Avec Drive, Ryan Gosling est révélé au grand public. Il a immédiatement séduit la critique et les spectateurs dès la première projection du film de Nicolas Winding au 64ème festival de Cannes. Pas étonnant, avec son rôle mystérieux et attrayant d’un jeune homme menant une double vie. C’est dans un univers très masculin que Ryan use de son charisme et de sa plastique idéale pour le décors et l’incarnation très crédible du Conducteur. En effet, conducteur de camions à criminels la nuit et cascadeur pour Hollywood le jour, il nous enivre de son agilité et de son courage. Inspiré du roman de James Sallis, le thriller entre en compétition au festival de Cannes de 2011 et remporte le prix de la meilleure mise en scène.
Un jeu fait pour la romance !
Une fiancée pas comme les autres (2007)
C’est loin du cliché du beau-gosse couronné du succès que Ryan Gosling joue le rôle de Lars Lindstrom dans Une fiancée pas comme les autres. Ici, il est bien au contraire le personnage introverti et sympathiquement comique. Souffrant d’excès de timidité et d’un léger embonpoint, il est très fier d’enfin présenter à sa gentille famille sa nouvelle copine. Le moment que tout le monde attendait. Seulement, il s’avère que Bianca n’est autre qu’une… poupée moulée ! Craig Gillespie assure dans ce long métrage léger des moments comiques mignons, grâce au premier rôle de Ryan bien assumé et maîtrisé. Loin de l’image de l’homme désirable des publicités de parfums qui aujourd’hui lui colle à la peau, Ryan prouve à travers l’évolution de ses rôles que rien ne lui fait peur et q’uil est naturellement plurivalent.
Crazy, Stupid, Love (2011)
Aux côtés d’Emma Stone dans Crazy, Stupid, Love de Glenn Ficarra et Johna Requa, Ryan Gosling incarne à travers Cal Weaver un nouveau type de personnage, qui marquera bien son image et lui collera dorénavant à la peau. En effet, ce rôle lui vaudra sa place de sex-symbol Hollywoodien. Dans une intrigue pas vraiment novatrice mais pourtant accrochante et crédible, Ryan représente le cliché du jeune homme à la vie parfaite et ayant tout pour lui, mais dont la vie change radicalement suite à l’infidélité de sa petite amie. Séducteur par excellence, il dévoile ici son charme inébranlable parfait pour les comédies romantiques.
La La Land (2016)
Réalisé par Damien Chazelle, La La Land est un long métrage musical mettant en scène un Ryan Gosling pensif et romantique. Dans le rôle de Sebastian, il aspire à un avenir artistique grandiose et stimulant. Mais en attendant, il se voue au métier de pianiste dans des clubs de Los Angeles, motivé par sa passion par le jazz. Son destin bascule lorsqu’il fait la rencontre de Mia (Emma Stone), elle aussi portée par sa propre ambition, celle de devenir actrice… Une romance chantée et dansée dont l’histoire des deux rêveurs pleins d’espoir et de passion n’est pas sans périples, voudra un Golden Globe au film.
Un mordu de comédie : le style Hollywood
The Nice Guys (2016)
Dans la mythique ambiance disco et vintage de Los Angeles des années 70, le duo Ryan Gosling et Russell Crowe joue deux détectives alliés tout à fait loufoques, à regarder sans modération ! Dans The Nice Guys de Shane Black, nous avons affaire à un Ryan (Holland) assez gauche et maladroit, qui en plus est alcoolique et dépressif, et mène la mission hors du commun d’enquêter sur le décès soudain d’une actrice pornographique. Dans un humour hollywoodien fonctionnant à merveille grâce au duo farfelu qui assume totalement son autodérision, Ryan confirme la polyvalence de son talent.
The Big Short – Le Casse du siècle (2015)
Dans cette comédie dramatique au casting exaltant se trouve Ryan Gosling en tant que Jared Venett, aux côtés de Brad Pitt, Christian Bale et Steve Carell. Au milieu du mythique monde financier de Wall Street en 2005, la bande de collègues décalés mais très motivés se décide à contrer les grandes banques, et les piéger dans l’investissement immobilier. Entre scènes à fort suspens avec une immersion totale dans ce milieu très codé, et des moments franchement drôles, The Big Short est un film à sensations. La réalisation d’Adam McKlay remporte l’Oscar du meilleur film en 2016.
Des rôles à sensations fortes
The Place Beyond the Pines (2013)
Réalisé par Derek Cainfrance, The Place Beyond the Pines a mis tout le monde d’accord. Ce grand succès très salué par la critique fait l’objet de la seconde collaboration entre le réalisateur et Ryan Gosling, après Blue Valentine. Ici, Ryan interprète Luke Glanton, un motard assez marginal et farouche, qui découvre subitement l’existence de son enfant. Ce petit est le fruit d’une aventure avec Romina (Eva Mendes), qui retournera la vie de Luke à 360 degrés. Entre nécessité de survie et délinquance, trahisons et arrachements, Ryan nous bluffe dans ce rôle finalement très intime dont la sincérité est percutante.
Blade runner 2049 (2017)
Le film Blade Runner de Ridley Scott (1982) renaît grâce à cette suite proposée par Denis Villeneuve. Ce long métrage exhalant offre le meilleur de la science-fiction contemporaine, dans un parfait mariage entre moments d’action à couper le souffle, et scènes à effets spéciaux ultra métrisés. Ici, dans un monde où le génie biologique met au point des humanoïdes divers, le rôle de Ridley en tant qu’agent K est d’éliminer les « replicants » délinquants, et d’anciens modèles désuets, pour assurer la sérénité de sa société. Sa vie monotone bascule grâce à une situation inédite lors d’une mission : la découverte de l’autonomie des réplicants quand à leur capacité à se reproduire. Réelle menace pour les humains, l’ambitieux thème de l’éthique du transhumanisme est au cœur du film. Oscar des meilleurs effets visuels pour cette œuvre très complète.
First Man – Le Premier Homme sur la Lune (2018)
Dans First Man, Ryan Gosling décroche un rôle exceptionnel, un de ceux qui se méritent et marquent profondément une carrière. Daniel Chazelle réalise ici un film biographique à l’honneur de Neil Armstrong, justement interprété par Ryan. On suit pas à pas la fameuse mission Apollo 11, suite à laquelle Neil fur proclamé premier homme à avoir mis le pied sur la lune. Dans cette retranscription ambitieuse, Ryan Gosling se montre très sérieux et appliqué, voir même un peu trop selon certaines critiques… Ce qui n’a malgré tout pas empêché cette réelle épopée de remporter l’Oscar des meilleurs effets visuels en 2019 !
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