La série de films d’horreur a fait son retour le 18 juin avec 28 ans plus tard. Le nouveau long-métrage poursuit l’héritage des deux opus sortis dans les années 2000 tout en proposant un nouveau récit.
Après 28 jours et 28 semaines, voici 28 ans. Deux décennies après la sortie du premier opus, Danny Boyle a réinvesti le grand écran avec 28 ans plus tard, nouvelle itération de sa saga horrifique lancée en 2002, sortie le 18 juin au cinéma.
À l’époque, 28 jours plus tard avait marqué un tournant pour le genre, porté par un Cillian Murphy seul survivant dans un Londres vidé par un virus. Le succès critique et public avait mené à une suite, 28 semaines plus tard, réalisée en 2007 par Juan Carlos Fresnadillo, aujourd’hui en tête des films les plus regardés sur Netflix, preuve d’un intérêt ravivé pour une franchise qui n’a jamais totalement quitté les mémoires. Mais quel héritage ce deuxième opus transmet-il au troisième volet ?
Une contamination persistante
28 semaines plus tard reprenait le récit six mois après les événements du premier film. Alors que l’armée américaine tentait de restaurer l’ordre au sein d’une zone sécurisée de la capitale britannique, l’arrivée de deux enfants venait briser un équilibre déjà fragile.
Leur mère, porteuse saine du virus, provoquait malgré elle une nouvelle vague d’infection. Le chaos reprenait, plus violent, plus brut, et s’étendait au-delà des frontières britanniques. La dernière scène, montrant des infectés dans les couloirs du métro parisien, annonçait déjà une pandémie incontrôlable et durable.
Contrôler et comprendre
Dans 28 ans plus tard, l’action se déplace vers Holy Island, enclave insulaire coupée du continent. La société s’y est reconstruite en autarcie, jusqu’au jour où Jamie (interprété par Aaron Taylor-Johnson) et son fils Spike (Alfie Williams) partent explorer les terres oubliées.
Ils y découvrent que le virus, loin d’avoir disparu, a muté. De cette évolution sont nés les « Alphas », infectés au comportement plus rapide, plus agressif, introduits par une survivante enceinte. Le film bascule alors dans une nouvelle dynamique, où l’enjeu n’est plus de contenir l’épidémie, mais de comprendre ce qu’elle est devenue.
Contrôle et dérives
Deux figures opposées incarnent les réponses humaines à cette crise prolongée. Le Dr Kelson (Ralph Fiennes) défend une éthique de soin dans un monde abîmé, tandis que Sir Jimmy Crystal (Jack O’Connell), chef d’un groupe armé, impose sa vision messianique d’un nouvel ordre.
Un autre chapitre sur les rails
28 ans plus tard n’est pourtant qu’un prélude : un quatrième volet,The Bone Temple, est déjà en préparation. Réalisé par Nia DaCosta et écrit par Alex Garland, il s’annonce comme la suite directe du film sorti cet été. Danny Boyle reste à la production et Cillian Murphy, héros du premier opus, devrait retrouver un rôle central dans ce nouveau chapitre. Une manière de boucler la boucle.
