
Coproduit par TF1 et Netflix, le feuilleton musical qui mêle cours de chant, mystères et secrets familiaux fait déjà (beaucoup) de bruit. Et la presse l’attendait au tournant.
Tout pour la lumière sera-t-elle la série de l’été ? Fruit d’une collaboration inédite entre TF1 et Netflix, ce feuilleton musical est l’un des plus attendus de ce mois de juin. « C’est une première mondiale », assurait Pauline Dauvin, vice-présidente en charge des contenus du géant de streaming, à Ouest-France. Disponible dès le 13 juin sur la plateforme, le show sera diffusé à partir du 16 juin sur la première chaîne française.
Créée par Coline Assous (Ici tout commence, Sam), Yentl Coubes (Ici tout commence, Sam) et Maxime Cormier (Skam France, Léo Matteï, brigade des mineurs), cette nouvelle création déploie son intrigue à La Ciotat, et plus précisément dans le Studio Lumière. Les 26 élèves de cette école artistique – dont certains sont incarnés par d’anciens candidats de The Voice – côtoient Joy Esther (Nos chers voisins), Lannick Gautry (Bronx), ou encore Isabel Otero (Diane, femme flic). Au programme : 90 épisodes de 25 minutes, 27 chansons originales, et la promesse d’un Un, dos, tres ou d’un Glee à la française.
Une série prometteuse
« Victoria Vargas (Joy Esther) est appelée d’urgence au chevet de sa mère Florence (Isabel Otero), directrice du Studio Lumière, un centre réputé de chant et de danse, basé à La Ciotat, détaille le synopsis. Après avoir connu la gloire à 20 ans avec un tube, Victoria a choisi de tout quitter : sa famille, son passé et sa carrière de chanteuse, dans des conditions mystérieuses. De retour dans la ville où elle a grandi, accompagnée de son mari Max et de sa fille adolescente Baya, elle doit affronter des souvenirs douloureux. Mais des jeunes talents, prêts à tout donner pour réussir, vont la convaincre de rester. Entre secrets de famille et tensions toujours vives, Victoria va renouer avec ses racines et sa passion pour la musique. Au point de reprendre sa carrière ? »

Séduit par ce nouveau programme, Le Parisien assure que TF1 et Netflix « ont mis le paquet » et lui attribue la note de 4/5. Le quotidien salue « un feuilleton frais, soigné, ensoleillé, […] prometteur […] et idéal pour l’été », rythmé par « des incendies, des enquêtes, des mensonges, des amours brisés ». Il loue un casting qui fait « très peu de fausses notes », avec « [une] jeune génération [qui] a de l’énergie à revendre » et une Marie Fèvre-Scheuermann (Un si grand soleil) « qui crève l’écran et qu’on adore déjà détester ».
Des critiques partagées
De son côté, Télé 7 Jours apprécie ces intrigues qui « se multiplient, se croisent et nous tiennent en haleine », et admet que « le soleil et la bonne humeur – notamment au sein de la Coloc ou avec la très drôle Louve Le Coadou dans le rôle de Baya – allègent parfaitement les tensions dramatiques et le côté caricatural de certains personnages ».

Cependant, le média constate que les premiers épisodes de Tout pour la lumière ne sont pas à la hauteur de Un, dos, tres et de Glee : « Les performances artistiques ne sont pas aussi spectaculaires – il faudra attendre le troisième épisode pour avoir des frissons pendant l’interprétation de Écris l’histoire par Eden, interprété par Clément Massy, demi-finaliste de la saison 13 de The Voice dans l’équipe de Mika. Quant aux chorégraphies, elles sont loin d’être ambitieuses et ne sont pas montrées dans leur intégralité pour le moment. C’est vraiment dommage ! »

« La grosse différence [avec Un, dos, tres, ndlr] se joue chez les élèves, bien moins pro en chant que leurs prédécesseurs, constate Le Huffington Post. En danse, dire que la Jáuregui aurait fait d’eux une bouchée est un euphémisme. Côtés comédiens, la qualité de jeu est limitée, bien que ce soit un critère auquel les jeunes téléspectateurs français que nous étions étaient sans doute peu regardants à l’époque. »
Ces premiers épisodes ne semblent donc pas à la hauteur des attentes des critiques, mais Télé 7 Jours se dit néanmoins « curieux de voir la suite ». Reste à savoir si la série parviendra à convaincre le public et les spécialistes, et fidéliser les spectateurs avec sa formule quotidienne.