Coproduction inédite entre la première chaîne d’Europe et le géant du streaming américain, Tout pour la lumière est une œuvre pleine de promesses, entre comédie musicale et saga familiale.
C’était l’une des séries les plus attendues du printemps, et pour cause. (Digne ?) héritière de productions comme Un, dos, tres, Fame ou encore Glee, Tout pour la lumière marque surtout un partenariat inédit entre Netflix et TF1. Si les mastodontes du divertissement avaient déjà collaboré sur plusieurs films et séries – dont Marseille, Le bazar de la charité ou encore Tout le bleu du ciel –, ils n’avaient encore jamais joué la carte du feuilleton quotidien. « C’est une première mondiale », assure Pauline Dauvin, vice-présidente en charge des contenus de Netflix France, à Ouest-France.
Les trois premiers épisodes seront diffusés le vendredi 13 juin sur la plateforme de streaming, les épisodes 4 et 5 seront disponibles le samedi 14 et le dimanche 15, et Netflix adoptera ensuite un rythme de diffusion quotidien, du mercredi au dimanche. De son côté, TF1 révélera un épisode par jour à partir du 16 juin, à 18 heures.
Des talents sur le fil
Créée par Coline Assous (Ici tout commence, Sam), Yentl Coubes (Ici tout commence, Sam) et Maxime Cormier (Skam France, Léo Matteï, brigade des mineurs) et portée par Joy Esther (Nos chers voisins), Lannick Gautry (Bronx), Louve Le Coadou (Le remplaçant), Isabel Otero (Diane, femme flic), Gilles Cohen (Le poulain), Flore Bonaventura (À fleur de peau), Maud Jurez (Jamais le premier soir), ou encore Ilan Evans (Tropiques criminels), Tout pour la lumière nous plonge dans les coulisses du Studio Lumière.
« Victoria Vargas (Joy Esther) est appelée d’urgence au chevet de sa mère Florence (Isabel Otero), directrice du Studio Lumière, un centre réputé de chant et de danse, basé à La Ciotat, détaille le synopsis. Après avoir connu la gloire à 20 ans avec un tube, Victoria a choisi de tout quitter : sa famille, son passé et sa carrière de chanteuse, dans des conditions mystérieuses. De retour dans la ville où elle a grandi, accompagnée de son mari Max et de sa fille adolescente Baya, elle doit affronter des souvenirs douloureux. Mais des jeunes talents, prêts à tout donner pour réussir, vont la convaincre de rester. Entre secrets de famille et tensions toujours vives, Victoria va renouer avec ses racines et sa passion pour la musique. Au point de reprendre sa carrière ? »
Un rendez-vous estival
« C’est un projet très novateur dans le scénario, la narration, la réalisation et dans cette collaboration avec Netflix, confie le directeur général adjoint des contenus de TF1, Ara Aprikian, à Ouest-France. […] On n’aurait sans doute pas pu financer cette série seuls, car cette arène, cette école de musique, de chants, de danse, nécessite beaucoup de travail, de temps de tournage, d’exigence et de moyens. »
Plus qu’une collaboration entre deux géants du divertissement, Tout pour la lumière pourrait devenir un rendez-vous incontournable et une grande saga d’été, aussi bien sur Netflix que sur TF1. Reste à savoir si Victoria osera remonter sur scène et si les élèves transformeront leurs traumatismes en art. La série sera-t-elle à la hauteur de ses ambitions ? Verdict dès le 13 juin.
