
Deux ans après la sortie de sa première saison sur Netflix, La petite fille sous la neige est de retour avec six nouveaux épisodes. Voici un tour d’horizon de ce qu’en pense la critique française.
Contre toute attente, La petite fille sous la neige a finalement fait l’objet d’une seconde saison. De fait, si Netflix avait tout d’abord envisagé le programme comme une mini-série, l’engouement des abonnés a prévalu. Disponibles depuis ce vendredi 31 janvier, les six épisodes se révèlent être l’adaptation du Jeu de l’âme de l’auteur espagnol Javier Castillo. Cette fois-ci, l’histoire prend place aux États-Unis, et plus particulièrement à New York, et gravite autour de l’enquête sur la disparition d’une adolescente et le meurtre d’une autre. Toutes deux avaient en commun d’étudier dans la même école privée.
Thriller psychologique
Malgré un changement de cadre, la série est toujours portée par le personnage de Miren Rojo qui, après avoir reçu une lettre inquiétante, part sur les traces d’adolescentes disparues. « On retrouve avec grand plaisir Milena Smit qui jouait dans Madres Paralelas de Pedro Almodóvar et qui interprète avec toujours autant de justesse la journaliste. Une jeune femme fragile et particulièrement attachante qui a été victime d’un viol et n’arrive pas à se débarrasser de ses démons », écrit Sandrine Bajos dans Le Parisien.
Dans ce chapitre, les mécanismes psychiques deviennent centraux. « Cette nouvelle saison se démarque par l’introduction du “jeu de l’âme”, un élément qui ajoute une dimension psychologique intense et un antagoniste insaisissable, capable de manipuler l’esprit des protagonistes », indique Julie de Sortir à Paris. À mesure que le mystère se lève, les risques psychologiques prennent le pas sur les dangers physiques et captent l’attention des spectateurs sensibles à ce genre.
Enquêtes complexes
Toutefois, l’exploration de nombreuses pistes narratives n’est pas au goût de tout le monde et peut également perdre le public qui n’y est pas coutumier. « Après des records d’audience sur Netflix pour la saison 1, la série andalouse […] déploie une nouvelle intrigue aussi sordide qu’indigeste. Au menu : fanatisme religieux et haine du genre féminin », déplore ainsi Éléonore Colin dans Télérama. À cela s’ajoutent la noirceur et le rythme dense, voire pesant, du programme.
« La petite fille sous la neige s’adresse aux amateurs de thrillers psychologiques et de récits d’enquête complexes, tempère finalement Julie. Les spectateurs séduits par des séries comme The Sinner ou Broadchurch apprécieront ce mélange de mystère, tensions personnelles, et de révélations surprenantes. »