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The Penguin, prélude à une série de nouveaux spin-offs dans l’univers de Batman ?

20 septembre 2024
Par Sarah Dupont
“The Penguin”, le 20 septembre sur Max.
“The Penguin”, le 20 septembre sur Max. ©Max

Après un lancement réussi sur la plateforme Max, les spéculations vont bon train : cette série marquera-t-elle le début d’une nouvelle vague de spin-offs centrés sur les célèbres antagonistes de Gotham ? Avec l’approche sombre et psychologique de Matt Reeves, de nouveaux projets pourraient bientôt voir le jour, explorant plus en profondeur l’histoire de ces super-vilains de l’univers de Batman.

Le chevalier noir ne démode pas. Gotham non plus. Cet automne, une série spin-off sur l’un des principaux antagonistes de l’homme chauve-souris arrive sur les écrans : The Penguin. Diffusé sur Max depuis le 19 septembre, ce nouveau projet vise à mettre en lumière le parcours d’Oz, alias Oswald Cobblepot, campé par Colin Farrell, avant qu’il ne devienne le redoutable criminel que les fans de Batman connaissent bien.

Le show s’inscrit dans la continuité de l’univers développé dans The Batman (2022) de Matt Reeves et explore la montée en puissance du Pingouin après la chute de Carmine Falcone. Attendue avec impatience et accueillie avec enthousiasme, The Penguin pourrait bien marquer le début d’une nouvelle série de spin-offs centrés sur Gotham et ses nombreux personnages emblématiques.

Matt Reeves en personne avait déjà évoqué son souhait de développer davantage de projets centrés sur les célèbres antagonistes de Batman. En particulier, les discussions avec HBO Max se sont intensifiées autour de la possibilité de créer des séries explorant d’autres personnages de la « rogue’s gallery », comme Catwoman, Le Riddler ou Double-Face.

En 2022, Zoë Kravitz a offert une nouvelle vision du personnage de Catwoman dans le film de Matt Reeves.©Warner Bros

S’ils suivent le schéma de The Penguin, ces prochains spin-offs pourraient offrir une plongée introspective dans les trajectoires personnelles et la psychologie complexe des personnages, souvent marqués par des traumatismes ou des expériences passées qui expliquent leur évolution en super-vilains. L’approche adoptée dans The Penguin montre comment le pouvoir, les rivalités et la violence façonnent des figures comme Oswald Cobblepot, tout en laissant entrevoir des failles humaines derrière l’image du criminel impitoyable.

Gotham, un terrain à exploiter

Avant Matt Reeves, le sombre monde de Batman a déjà inspiré plusieurs séries. La plus célèbre d’entre elles, Gotham (2014-2019), suivait les débuts de James Gordon et un jeune Bruce Wayne, en se concentrant sur la montée des futurs super-vilains.

Bien que populaire, elle a reçu des critiques pour son approche parfois trop caricaturale. Plus récemment, Pennyworth (2019-2023), centrée sur la jeunesse du majordome Alfred, a eu un succès plus limité, mais a captivé un public de niche avec ses intrigues d’espionnage.

Ben McKenzie et Donal Logue dans Gotham (2014).©Fox

Avec son approche plus sombre et centrée sur la psychologie des personnages, Matt Reeves pourrait revitaliser l’univers DC Comics, comme il l’a déjà fait avec The Batman. En offrant une vision plus mature et nuancée, ce dernier apporte une profondeur qui pourrait attirer un nouveau public tout en rendant Gotham plus captivante et réaliste.

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