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Mad Men arrive sur Netflix : trois choses que vous ne saviez pas sur la série culte

29 juillet 2024
Par Sarah Dupont
"Mad Men", l'intégrale, le 1er août 2024 sur Netflix.
"Mad Men", l'intégrale, le 1er août 2024 sur Netflix. ©AMC

« Tout simplement un classique » : Netflix n’aurait pas pu mieux la qualifier. Ce 1er août, la plateforme de streaming accueille dans son catalogue l’intégrale de Mad Men, et les publicitaires de Madison Avenue cachent bien des surprises.

Sept saisons avec 92 épisodes de 47 minutes de génie vous attendent pour ces soirs d’été : Mad Men débarque enfin sur Netflix. Vous n’avez pas encore eu le bonheur de voir cette œuvre culte, sortie en 2007 à la télévision américaine et en 2008 en France ? Un conseil : foncez. La série signée Matthew Weiner vous plongera dans l’univers fascinant et impitoyable de la publicité new-yorkaise des années 1960.

Vous suivrez les aventures de Don Draper, interprété par Jon Hamm, un directeur créatif charismatique, ainsi que de ses collègues chez Sterling Cooper, une agence de publicité fictive. Le show explore des thèmes variés tels que l’identité, l’ambition, la modernité et les bouleversements sociaux et moraux de l’époque, tout en offrant une critique subtile et puissante de l’American dream.

1 Un nom qui n’en est pas – vraiment – un

Pour les anglophones, « Mad men » peut être traduit par « hommes fous ». Pourtant, ce n’est pas le sens littéral, ou du moins la première intention de la série. En réalité, le titre est basé sur un jeu de mots avec « ad men », qui signifie les « hommes de la publicité ».

©AMC

« Mad men » était ainsi un surnom, inventé à la fin des années 1950 aux États-Unis, et donné aux publicitaires qui travaillaient sur Madison Avenue, à New York. Ce terme, utilisé de manière informelle par les salariés eux-mêmes, soulignait surtout l’intensité et la frénésie de leur travail, les poussant parfois à bout.

2 Des débuts difficiles et le bon pari d’AMC

La série a eu des débuts difficiles. Avant sa première diffusion, le créateur Matthew Weiner a présenté le projet à plusieurs chaînes de télévision, parmi lesquelles on peut citer les bien connues HBO et Showtime. Or, elles ont toutes rejeté le projet.

C’est finalement une chaîne de télévision, AMC, plutôt célèbre pour sa diffusion de films classiques, qui a accepté de produire Mad Men. Ce pari s’est avéré plus que payant, puisque la série est devenue un phénomène télévisuel, propulsant AMC au rang de producteurs de shows de qualité avec d’autres succès mondiaux comme Breaking Bad et The Walking Dead.

Rappelons que la série a été en outre largement reconnue par la critique, remportant de nombreuses récompenses. Elle a notamment gagné pas moins de 15 Emmy Awards (dont celui de la meilleure série dramatique quatre années consécutives, de 2008 à 2011), et trois Golden Globes au cours de ses sept saisons.

3 De fausses cigarettes… qui favorisent les vraies

Mad Men a été particulièrement salué pour sa vraisemblance et ses décors ultra-fidèles des années 1960. Or, une de ses anecdotes les plus intéressantes concerne l’utilisation des cigarettes sur le plateau. Pour respecter les lois interdisant le tabac sur les lieux de travail et pour préserver la santé des acteurs, les cigarettes utilisées dans la série étaient à base d’herbes. Elles contenaient un mélange de pétales de rose, de racine de réglisse et d’autres plantes, ce qui leur permettait de simuler l’acte de fumer sans inhaler de nicotine.

©AMC

Le créateur Matthew Weiner avait confié en personne au New York Times qu’il ne souhaitait pas que les comédiens fument de vraies cigarettes, pour éviter qu’ils deviennent agités et nerveux. Si cette approche a contribué à l’authenticité du show – clin d’œil à l’époque où fumer était une norme sociale omniprésente –, ironiquement, celle-ci aurait favorisé les ventes de Lucky Strike au moment de sa diffusion à la fin des années 2000, la marque étant souvent mise en avant à l’écran​.

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