
Portée par l’ancien comédien de Gossip Girl, la série Netflix a dévoilé ce 24 avril sa cinquième et ultime saison.
L’heure n’est plus aux hypothèses et l’information est désormais officielle : You ne connaîtra pas de sixième saison. Netflix l’a effectivement confirmé : la cinquième salve d’épisodes signe la conclusion de la série portée par Penn Badgley.
Derrière ses lunettes rondes et ses manières feutrées, Joe Goldberg tire donc sa révérence. Apparue pour la première fois en 2018, l’œuvre librement inspirée des romans de Caroline Kepnes s’est très vite imposée comme un phénomène de la pop culture. Des rues de New York aux bibliothèques de Londres, en passant par les clubs huppés de Paris, Joe a promené son obsession maladive au fil de cinq saisons, toujours plus sombres.
Bouquet final
Dans ce dernier chapitre, le tueur revient là où tout a commencé. Fuyant son passé criminel sous une nouvelle identité, il s’est réinventé en époux modèle au bras de Kate Lockwood, brillante héritière d’un empire financier. Trois années ont passé depuis les événements sanglants de la saison 4, et New York semble l’avoir pardonné. Mais la façade est bien lisse – trop lisse – pour ne pas dissimuler les premiers craquellements.

Cette cinquième saison, conçue comme un bouquet final, boucle la boucle. Par ailleurs, Penn Badgley, figure centrale, a vu son contrat arriver à échéance. Difficile d’imaginer la série sans lui – et sans la voix off désormais emblématique qui rythme les pensées de Joe.
De nouveaux enjeux pour la dernière saison
Côté mise en scène, le show promet de rester fidèle à lui-même dans cette ultime saison, jonglant entre thriller psychologique et satire sociale. L’apparition de Bronte, jeune dramaturge libre et insaisissable, vient bousculer la nouvelle vie du protagoniste.
De leur côté, les jumelles Raegan et Maddie, sœurs de Kate, insufflent une tension familiale aux allures de guerre de succession. La série continue de jouer avec les nerfs du spectateur, sans jamais perdre de vue son personnage principal et s’éteint sans jouer la surenchère, en assumant la fin d’un récit devenu culte.