
Arrivée spectaculaire, invités prestigieux et scénographie impressionnante : Jul a offert un concert historique au Stade de France le 26 avril, rassemblant près de 100 000 spectateurs.
Suspendu à un baudrier, Jul a entamé son concert le 26 avril depuis les hauteurs du Stade de France, sur les premières notes de Capata. Casquette vissée à l’envers, lunettes de soleil, claquettes chaussettes aux pieds, le rappeur a lancé son traditionnel signe de la main en hurlant : « On va fissurer le stade ! » Une entrée aérienne, symbolique de son ascension fulgurante, immédiatement saluée par une clameur de près de 98 000 spectateurs.
Un record historique
Avec 97 816 billets vendus, Jul a inscrit son nom au sommet des records du Stade de France, devançant Indochine et U2. Une performance qui illustre non seulement sa popularité, mais aussi l’ampleur du phénomène qu’il incarne. À 35 ans, l’artiste marseillais continue d’attirer autour de lui un public intergénérationnel, faisant de lui l’artiste le plus écouté dans l’Hexagone.
Feux d’artifice, jeux de lumière, écrans géants… Tout a été mis en œuvre pour amplifier l’énergie brute de ses morceaux. Il a également surpris ses spectateurs en débarquant sur scène au guidon d’une moto, rappelant sa fameuse arrivée par les airs en scooter au Vélodrome, en 2022. Cette scénographie spectaculaire, tout en restant fidèle à l’image simple du rappeur, a électrisé l’enceinte et ravi son public.
Des invités en cascade
Plusieurs figures du rap francophone ont en outre rejoint Jul sur scène pour quelques instants de communion : Naza, PLK, Mister You, mais aussi la chanteuse Poupie. Autant d’apparitions qui ont rythmé le concert et renforcé l’impression d’un artiste entouré, ancré dans sa génération.
À travers deux gestes forts, Jul a rappelé sa fidélité à ses valeurs. Il a dédié une chanson à Mathys, jeune fan disparu récemment, à la demande de sa famille. Il a également invité Luna, adolescente atteinte d’un cancer, à monter sur scène, créant un moment suspendu.
Une rafale de tubes
Durant près de deux heures et demie, Jul a enchaîné ses morceaux les plus emblématiques, sans temps mort. Tchikita, Wesh alors… : chaque titre a déclenché une marée de voix et de bras levés. Sur scène comme dans les tribunes, l’énergie a semblé inépuisable, portée par une setlist pensée pour la fête autant que pour la nostalgie des premiers succès.
Le concert s’est refermé dans une explosion de feux d’artifice, au son de J’oublie tout, transformant le toit du Stade de France en ciel étoilé. Un dernier clin d’œil grandiose, à l’image d’une soirée où Jul, fidèle à son image, aura réussi à conjuguer démesure et simplicité.