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Séance de rattrapage : nos pépites du mois d’avril

01 mai 2024
Par La rédaction
“Challengers”, au cinéma le 24 avril 2024.
“Challengers”, au cinéma le 24 avril 2024. ©MGM

Films, séries, musique, romans, jeux… Chaque mois, des centaines d’œuvres sont diffusées dans les salles obscures, sur les plateformes ou dans les librairies. Face à cette offre colossale, le choix est difficile. La rédaction de L’Éclaireur vous dévoile ses trouvailles du mois.

1 Le livre La Vérité sur l’affaire Harry Quebert de Joël Dicker

Oui, on le sait, on a quelques années de retard ! Mais il n’est jamais trop tard pour rattraper des romans devenus de véritables classiques instantanément. La sortie récente d’Un animal sauvage (Rosie & Wolfe) nous a poussés à nous plonger dans l’univers de Joël Dicker, à découvrir l’un de ses premiers livres, décoré en 2012 du prix Goncourt des lycéens.

La Vérité sur l’affaire Harry Quebert (Rosie & Wolfe) suit Marcus, un jeune écrivain en panne d’inspiration après un premier best-seller. Protégé d’Harry Quebert, le célèbre auteur des Origines du mal, il va finalement retrouver le goût de l’écriture lorsqu’une affaire éclate : son mentor est accusé d’avoir assassiné Nola Kellergan, une jeune fille âgée de 15 ans, disparue en 1975 et avec qui Harry Quebert entretenait une liaison, à l’époque. Guidé par une envie de laver le nom de celui à qui il doit tout, Marcus va alors enquêter pour comprendre ce qu’il s’est passé dans le New Hampshire dans les années 1970. L’occasion pour le jeune auteur de se glisser dans la peau d’un enquêteur, mais surtout de retrouver l’inspiration.

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Outre l’histoire qui nous tient au haleine tout au long des 31 chapitres, c’est la construction du récit qui est passionnante. Joël Dicker est parvenu à construire un véritable puzzle pour le lecteur, dans lequel il alterne les points de vue et les époques. Il en ressort un récit dense, prenant et obscur. Joël Dicker tord également le genre du thriller pour offrir un portrait de l’Amérique à la veille de l’élection de Barack Obama, ainsi qu’une réflexion poussée sur le métier d’écrivain. Une œuvre double, idéale pour entrer dans l’univers de Dicker et comprendre les rouages de son écriture.

2 Le film Le Flic de Beverly Hills de Martin Brest

Alors qu’un quatrième film Le Flic de Beverly Hills est attendu cet été sur Netflix, la plateforme a profité du mois d’avril pour proposer dans son catalogue la trilogie portée par Eddie Murphy. L’occasion pour nous de rattraper un classique du cinéma. Il faut dire que le long-métrage réalisé par Martin Brest possède tous les critères du film aussi kitsch que culte de l’époque : une série de sketchs dans lesquels Eddie Murphy montre qu’il était déjà un grand comique, des répliques mordantes, des situations rocambolesques, mais aussi une musique au synthétiseur futuriste composée par Harold Faltmeyer.

Bande-originale du Flic de Beverly Hills.

Après que son ami a été assassiné à Détroit, Axel Foley, un lieutenant de police indiscipliné, décide de partir pour Los Angeles pour retrouver ses meurtriers. Le policier va alors découvrir que les beaux quartiers hollywoodiens abritent, en réalité, un trafic de drogue et une violence malsaine.

Car Le Flic de Beverly Hills n’est pas seulement une comédie.Derrière une certaine légèreté et des scènes d’action extravagantes se cache un film obscur, qui, malgré une certaine exagération héritée des années 1980, continue d’afficher une fraîcheur étonnante. Eddie Murphy confirme toute l’étendue de son talent, John Ashton et Judge Reinhold compose un duo drôlatique, tandis que Steven Berkoff est terrifiant dans la peau du grand méchant. Devenu culte instantanément au moment de sa sortie en 1984, Le Flic de Beverly Hills est aussi le témoin de son époque : celle d’un cinéma libre, qui a offert une place de choix à un acteur afro-américain au début des années 1980, mais surtout qui représente les prémices de la comédie policière d’action. Un must à rattraper sur Netflix.

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3 Le duo Trent Reznor et Atticus Ross

Porté par Zendaya, Mike Faist et John O’Connor, Challengers filme un triangle amoureux sur fond de tennis. Luca Guadagnino continue son exploration des relations humaines, mais aussi la place du corps en montrant non seulement le désir de ses personnages, mais leur résilience physique et sportive. 

À ce titre, les matchs présentés dans le film sont très rythmés et profitent des talents du duo de musique électronique Atticus Ross et Trent Reznor. En effet, le cinéaste italien a fait appel aux deux artistes pour composer la musique de son film. L’occasion de plonger dans un univers rétro, pop et techno. Une vraie découverte à la fois dansante et planante qui permet d’apprécier autrement le film Challengers.

4 La série Mon petit renne sur Netflix

C’est LA série phénomène de ce début d’année. Intrigante, perturbante, bouleversante… Mon petit renne est le genre de show qui nous reste longtemps en tête. En effet, il s’inspire d’une histoire vraie qui a été vécue par celui qui a écrit, réalisé et incarné les sept épisodes. Richard Gadd se replonge dans une période très sombre de sa vie, qui lui a causé de nombreux traumatismes. Durant quatre ans et demi, le jeune homme a été la victime d’une harceleuse qui lui a (notamment) envoyé 4171 emails, 350 heures de messages vocaux, 744 tweets et 106 pages de lettres manuscrites.

Sa série nous conte l’histoire de cette relation, de la rencontre à la descente aux enfers qui a suivi. Tout commence dans un bar. Donny (le personnage incarné par Richard Gadd) est un humoriste en herbe qui travaille dans un pub pour payer son loyer. Affairé derrière le comptoir, il croise la route de Martha, une cliente désemparée qui n’a pas de quoi acheter de boisson. Touché par sa tristesse et sa solitude, le vingtenaire décide de lui offrir un thé pour la réconforter – sans se douter que ce simple geste altruiste va le plonger dans une spirale infernale.

La quarantenaire en est persuadée : Donny lui a fait cette faveur parce qu’il est fou d’elle, et cet amour est réciproque. Commencent alors de longs mois d’obsession, de harcèlement et de violence psychologique et physique. Destiné à un public averti, Mon petit renne nous offre une histoire très juste et dérangeante.

5 Le jeu Smile Life

Découvert complètement par hasard, ce jeu nous a accompagnés durant toutes nos vacances. Aux premiers abords, ses cartes très colorées nous laissent penser que le gameplay est très simpliste. Mais ne vous fiez pas aux apparences. En effet, Smile Life renferme un scénario absolument génial et une mécanique très efficace et addictive qui nous rappelle celle des Sims.

Ici, le but du jeu est simple : « Réussir [sa] vie en pourrissant celle des autres ». Pour ce faire, les joueurs doivent faire des choix stratégiques pour définir le meilleur destin en termes d’études, de carrière, d’amour, de famille ou encore d’argent.

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Chaque décision implique des conséquences sur le reste de la partie et les possibilités sont infinies. La force de Smile Life est sa capacité à se réinventer et à nous offrir des tours très différents les uns des autres. On ne s’en lasse jamais et on prend plaisir à jouer encore et encore, pour trouver le meilleur combo ou se venger des précédents coups bas de ses adversaires.

6 Le jeu Black Stories, chez Kikigagne

C’est le genre de jeu qui nous suit partout et qui anime nos trajets en voiture, nos soirées entre amis, mais aussi nos dimanches pluvieux. Version améliorée du Qui est-ce ?, Black Stories mêle l’enquête et la déduction. Ne pouvant répondre que par « oui » ou par « non » aux questions des joueurs, le maître du jeu doit les guider pour qu’ils trouvent l’énigme finale et comprendre ce qu’il s’est passé. Cette dernière s’inspire de faits divers lugubres qui ont fait la une de l’actualité.

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Au fil des années, l’éditeur Kikigagne a proposé de nouvelles versions et extensions qui nous permettent de réfléchir sur différentes thématiques, comme le cinéma, la science-fiction, les histoires françaises, le Moyen-Âge ou encore les polars, mais avec toujours la même question : « Mais que s’est-il passé ? ».

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