Ce 15 janvier marque le retour du blue monday, ou le jour le plus déprimant de l’année. Pour lutter contre cette déprime passagère, L’Éclaireur vous a concocté une sélection de séries qui fera du bien à votre moral et à vos zygomatiques.
Ted Lasso pour retrouver foi en l’humanité
Autant l’avouer tout de suite : on était complètement (et consciemment) passé à côté du phénomène Ted Lasso. Le pitch du show tient en quelques lignes : souhaitant faire couler le club de son ex-mari, Rebecca Welton décide d’engager Ted Lasso, un entraîneur de football américain qui ne connaît rien à ce qu’il nomme le soccer.
Une série qui se focalise sur une équipe de foot ? Très peu pour nous. Pourtant, les innombrables prix qui l’ont récompensée et les recommandations de nos sérievores préférés ont fini par nous convaincre.
La série suit l’évolution du coach, la dynamique avec les joueurs et son influence sur le reste du groupe. Incarnation même de la gentillesse et de la bienveillance, Ted est un personnage touchant et complexe, qui fait du bien à son entourage et aux spectateurs. Le show d’Apple TV+ est extrêmement bien écrit et parvient à traiter des sujets forts (l’homophobie dans le sport, le revenge porn…) avec beaucoup de subtilité. Les personnages sont (ultra) attachants, et leur développement est écrit avec tout autant de subtilité et d’intelligence.
C’est le genre de série doudou qui nous fait rire et nous redonne foi en l’humanité, surtout en ce blue monday. Avec son optimisme et ses « dad jokes », Ted Lasso agit comme un petit soleil dans ces journées grisâtres. C’est le remède ultime contre ce bad mood ambiant, même si vous n’avez toujours pas compris la règle du hors-jeu.
Friends, How I met your mother et New girl pour être bien entouré
C’est notre Sainte Trinité et le remède à tous nos maux. Coups de blues, rupture, dimanche pluvieux ? Friends, How I met et New girl sont là pour vous consoler. Si les trois séries sont sorties à des décennies différentes (respectivement dans les années 1990, 2000 et 2010), elles traitent toutes du même sujet : la force de l’amitié.
Autour d’un café ou d’une bière à New York, ou d’une comédie romantique dans une coloc à Los Angeles, les bandes de potes se retrouvent pour parler de la vie, de leurs up et de leurs down. Histoires d’amour vouées à l’échec, environnement de travail toxique, questions existentielles… Les problèmes qu’ils affrontent sont universels, et nous permettent de nous identifier (et nous attacher) aux personnages.
Les épisodes d’une trentaine de minutes se dévorent comme des bonbons et sont si bien écrits qu’on a la sensation de faire partie du show : on rigole, pleure, et danse avec les héros de ces trois séries. On a l’impression de faire partie de leur clan, et ça fait du bien. Qu’il s’agisse de Friends, How I met your mother, ou de New girl, les bandes de potes nous accueillent sur leur canapé et nous font oublier tous nos tracas de la journée.
Fleabag pour rire de ses propres malheurs
Fleabag est l’une de nos révélations de ces dernières années. Récompensée par quatre Emmy Awards et deux Golden Globes, la série de Phoebe Waller-Bridge a réussi à séduire le public et la critique. Cette dernière incarne Fleabag, une trentenaire qui vit à Londres et qui doit gérer, seule, son café depuis la mort accidentelle de son amie et partenaire, Boo.
Entre ses partenaires toxiques, sa famille dysfonctionnelle et l’épreuve du deuil, la vie de la jeune femme est (très) mouvementée. Cependant, son sens de l’humour et de la dérision lui permet de prendre de la distance et de rire de ses propres malheurs avec les spectateurs (qu’elle interpelle à plusieurs reprises en brisant le quatrième mur).
Le sarcasme, l’humour et l’audace de cette série sont nos meilleurs alliés pour lutter contre une journée déprimante. Elle nous fait passer par toutes les émotions, et a (clairement) un effet cathartique. Fleabag a beau parler de sujets douloureux tels que la mort, les agressions sexuelles, ou encore les addictions, c’est un show qui nous apprend à aimer la vie, et à la regarder autrement.