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Massacre à la tronçonneuse, Pulp Fiction… L’anime Chainsaw Man multiplie les références cinématographiques

13 octobre 2022
Par Vincent Oms
La première saison de l'anime “Chainsaw Man” s'est terminée le 28 décembre 2022.
La première saison de l'anime “Chainsaw Man” s'est terminée le 28 décembre 2022. ©Shueisha

Pour ses grands débuts, l’adaptation du manga par le studio MAPPA a truffé le générique de son premier épisode de références au septième art.

Les nombreux amateurs du manga de Tatsuki Fujimoto ne seront pas surpris par cette information : l’auteur est passionné, et s’inspire d’une foule d’œuvres culturelles. Qu’il s’agisse d’autres animes ou mangas, de classiques de la peinture ou du cinéma, Chainsaw Man a multiplié les références plus ou moins subtiles au cours de ses 12 premiers volumes disponibles. Voilà sans doute l’une des multiples explications aux folles récompenses déjà engrangées par le manga. Le faire sur papier est une chose, le réussir dans un anime aussi attendu en était une autre : le pari est remporté par le simple opening.

Kaléidoscope cinéphile

Enflammant les réseaux sociaux, le générique d’ouverture du premier épisode multiplie en effet les clins d’œil à des œuvres plus ou moins cultes. On retrouve pêle-mêle Reservoir Dogs, Massacre à la tronçonneuse (forcément…), Pulp Fiction, No Country for Old Men, L’Attaque des Tomates Tueuses (sic), Constantine, ou The Big Lebowski… On imagine qu’outre ses propres velléités, le réalisateur de l’anime, Ryu Nakayama, a dû être très fortement influencé, voire conseillé par Tatsuki Fujimoto en personne, dans cette direction. Et n’oublions pas au passage de souligner l’impact de la chanson qui rythme cet opening, Kick Back, interprétée par un Kenshi Yonezu en feu.

© MAPPA

Morts à la chaîne-saw

Autre promesse largement tenue : l’absence de censure. Après une introduction qui met en place son personnage démoniaque, Denji déchaîne les lames de ses tronçonneuses dans des scènes aussi esthétiques qu’ultra-gores, avec des effets 3D à couper le souffle (et les têtes). Pour un premier épisode, le respect du matériau initial annonce le meilleur pour la suite, avec peut-être un besoin d’appuyer le second degré si cher à Fujimoto pour désamorcer la violence de certaines scènes ou le caractère impitoyable de certains personnages. Reste que ces débuts auront été à la hauteur du buzz grandissant autour de l’arrivée de cet anime hors norme.

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Article rédigé par
Vincent Oms
Vincent Oms
Journaliste
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