Plus de 10 ans après sa publication, le roman young adult d’E. Lockhart devient un phénomène du BookTok et se retrouve adapté en série par la showrunneuse de The Vampire Diaries.
Et si les personnes que vous aimez le plus au monde étaient précisément celles qui vous mentent le plus ? Publié en 2014, le roman d’E. Lockhart explore les secrets de famille. Chronique acide de la haute société américaine, Nous les menteurs s’est d’abord imposée dans les rayons young adult avant de devenir une véritable tendance sur TikTok. Livre à la main, les lecteurs et lectrices se filment en direct, découvrant, incrédules, le twist final savamment imaginé par l’autrice.
Une publicité virale et efficace, qui a propulsé l’ouvrage au rang de best-seller mondial. Ce succès planétaire a eu deux conséquences : la publication d’une préquelle en 2022 (Family of Liars) et l’adaptation de l’œuvre originale en série, par Prime Video.
Prison dorée
Diffusés dès le 18 juin sur la plateforme, les huit épisodes de Nous les menteurs s’invitent dans le quotidien de Cadence Sinclair Eastman, membre d’une famille royale américaine, « connue pour sa beauté et sa fortune ». Chaque été, les membres de la dynastie se retrouvent sur Beechwood, l’île privée du patriarche en Nouvelle-Angleterre.
C’est dans ce décor idyllique que Cadence – Cady pour les intimes – passe toutes ses vacances. Elle y a grandi aux côtés de ses cousins, dont Mirren et Johnny, et de Gat, qui est devenu son meilleur ami. Inséparables, les quatre adolescents forment un quatuor que les adultes surnomment « les Menteurs ».
L’été de ses 16 ans, la vie de Cadence bascule. Cette dernière est victime d’un mystérieux accident qui la laisse amnésique et profondément traumatisée. Quand elle retourne à Beechwood l’année suivante, l’ambiance n’est plus la même. Cady en est persuadée : quelque chose cloche. Décidée à rassembler les pièces du puzzle, elle se heurte au silence de ses proches. Chacun, y compris les Menteurs, semble lui cacher un secret. Entre Un couple parfait et Pretty Little Liars, la série tisse son intrigue autour de mensonges bien gardés.
Une spécialiste du genre
Pour transposer à l’écran cet univers de faux-semblants, Prime Video a misé sur un duo de créatrices qui a fait ses preuves. En effet, la plateforme a confié le projet à Julie Plec, à qui l’on doit The Vampire Diaries et ses séries dérivées The Originals et Legacies, ainsi qu’à Carina Adly Mackenzie, également issue de l’univers de The Originals. E. Lockhart n’a pas écrit le scénario, mais elle participe néanmoins à son développement en tant que productrice exécutive.
Côté casting, la plateforme a misé sur des visages familiers du grand public, mais aussi sur des noms prometteurs. En effet, Emily Alyn Lind (vue dans Gossip Girl, nouvelle génération) interprète Cadence, et les autres Menteurs sont incarnés par Shubham Maheshwari (Haven Dust), Esther McGregor (la fille d’Ewan McGregor, qui a notamment joué dans Babygirl) et Joseph Zada (à l’affiche d’Hunger Games : lever de soleil sur la moisson, en 2026).
Dans le reste de l’équipe, on retrouve Candice King (Caroline Forbes dans The Vampire Diaries), Mamie Gummer (la fille de Meryl Streep, qui a notamment joué dans Dr Emily Owens), Caitlin Fitzgerald (Masters of Sex), Rahul Kohli (acteur phare des séries de Mike Flanagan), ou encore David Morse (La ligne verte).
Après les cartons de L’été où je suis devenue jolie, À contre-sens ou encore Maxton Hall, Prime Video confirme ici son ambition de devenir le refuge privilégié des sagas adolescentes. Et Nous les menteurs a tout pour devenir la saga de l’été, mais aussi un phénomène sériel.
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