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Tout pour la lumière est-elle inspirée d’une histoire vraie ?

16 juin 2025
Par Sarah Dupont
“Tout pour la lumière”, dès le 13 juin 2025 sur Netflix et le 16 juin 2025 sur TF1.
“Tout pour la lumière”, dès le 13 juin 2025 sur Netflix et le 16 juin 2025 sur TF1. ©Netflix / TF1

À mi-chemin entre la saga familiale et la comédie musicale, Tout pour la lumière débarque ce soir sur TF1.

Lancée les 13 et 16 juin respectivement sur Netflix et TF1, Tout pour la lumière s’annonce comme l’un des feuilletons événements de l’été. Mêlant drames familiaux et adolescents à une ambition artistique, la série s’infiltre dans les coulisses d’une école de chant et de danse à La Ciotat. Mais une question se pose dès les premiers épisodes : cette histoire est-elle inspirée de faits réels ?

Une fiction de bout en bout

En réalité, Tout pour la lumière est bien une œuvre de pure fiction. Créée par Coline Assous, Yentl Coubes et Maxime Cormier et réalisée par Nicolas Herdt, cette dernière repose sur un scénario original. Aucun fait divers, aucune école réelle, ni aucun personnage existant n’a inspiré les auteurs.

Tout pour la lumière©François Lefebvre / Capa Picture

Les figures de Victoria Vargas, ancienne star de la chanson revenue dans sa ville natale, et de sa mère Florence, directrice du Studio Lumière plongée dans le coma, sont entièrement fictives. Et le récit, construit autour de secrets familiaux et de trajectoires artistiques croisées, se développe dans un cadre inventé de toutes pièces, bien que planté dans le décor bien réel des paysages de La Ciotat.

Un feuilleton musical pour l’été

La ville des Bouches-du-Rhône, connue pour être le berceau historique du cinéma – ville natale de la famille Lumière –, a inspiré la production pour lieu d’installation de son école fictive, empruntant la façade de l’Eden Théâtre.

Tout pour la lumière©François Lefebvre - Capa Pictures

Le feuilleton musical, composé de 90 épisodes de 25 minutes, s’inscrit dans une ambition inédite : marier les codes du soap-opéra avec ceux de la comédie musicale. Pour TF1 Studio et Netflix, coproducteurs du projet, Tout pour la lumière est une première collaboration sur un format aussi long, pensé pour capter à la fois le public traditionnel de la télévision et celui des plateformes.

Une lignée assumée

Le programme s’inspire ouvertement de modèles anglo-saxons comme Glee et Fame, sans oublier la célébrissime série espagnole Un, dos, tres. Toutes incarnent un genre bien particulier : la fiction musicale, où les performances scéniques se mêlent aux tourments personnels.

On retrouve dans cette nouvelle production la dynamique de l’émulation collective, les rivalités entre élèves, l’intimité des répétitions, les épreuves du corps et de la voix… Les morceaux – un mélange de créations originales et de reprises – s’insèrent au cœur de l’intrigue. Loin d’être de simples parenthèses, ces séquences traduisent des émotions enfouies, accélèrent les rebondissements ou offrent des instants suspendus.

Une touche française dans un genre codifié

Mais la série hexagonale ne veut pas se contenter pas de singer ses aînées : elle promet d’injecter une touche bien française. Le retour de Victoria à La Ciotat, après 20 ans d’exil et de silence, sert de fil rouge à une histoire où la musique devient prétexte. Chacun des personnages porte une blessure, un espoir ou une revanche. Et derrière les chorégraphies soignées, ce sont les relations mère-fille, les choix de vie, le poids des non-dits qui affleurent.

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