
La fine équipe est de retour sur Prime Video depuis le 13 juin. Toujours sulfureuse, la série opère un virage plus introspectif et dramatique qui, sans renier son ton provocateur, semble séduire la critique.
Entre corps à louer et cœurs à nu, Escort Boys revient sur Prime Video avec une seconde saison disponible à partir de ce 13 juin. Toujours portée par le même casting – Guillaume Labbé, Thibaut Evrard, Corentin Fila et Simon Ehrlacher –, la série accueille de nouveaux visages et change de ton. Réalisée par Ruben Alves, cette suite s’éloigne de la comédie provocante pour adopter une approche plus introspective.
Des corps engagés
Après les péripéties du premier chapitre – quatre amis devenus escort boys pour sauver une exploitation apicole –, les héros pensaient tourner la page grâce à un projet hôtelier. Mais six mois plus tard, trahis par leur investisseuse, ils se retrouvent contraints de reprendre leur activité initiale pour rembourser les dettes.

Ce retour dans le monde de l’escorting devient le théâtre d’un questionnement identitaire. La série aborde en filigrane l’impuissance, la vulnérabilité, le deuil, la maladie ou encore l’addiction. La performance de Thibaut Evrard, notamment, s’impose comme l’une des plus marquantes.
Un équilibre entre drame et légèreté
Plus sombre, cette saison 2 n’en est pas moins explicite. Dès le premier épisode, une scène d’orgie donne le ton. VL Média remarque que l’œuvre « pousse plus loin l’audace et l’érotisme, sans une once de vulgarité », grâce à une mise en scène raffinée. Chaque scène charnelle, graphique, mais maîtrisée, glisse sur la peau et touche l’âme. « Escort Boys parle de sexe – et le montre – mais sans jamais oublier les émotions », écrit le média.

La série conserve malgré tout son ton singulier, entre satire sociale et comédie sexy. Pour Planète CSAT, elle oscille toujours « entre scènes torrides à la limite du soft porn, règlements de comptes entre amis et plongée dans l’univers codé des escorts de luxe ». Ruben Alves insuffle une tension nouvelle, soutenue par un nouveau casting féminin : Josiane Balasko, Clara Morgane, Cristiana Reali, ou encore Margot Bancilhon.
Une série plus dense et assumée
De notre côté, on ne peut que saluer une suite toujours divertissante, mais plus mature, qui va plus loin encore que son premier volet dans les réflexions autour de la masculinité, la sexualité, l’intimité. Escort Boys « met à nu ses personnages. Littéralement, mais surtout métaphoriquement », note VL Média, qui conclut que « c’est une série qui fait confiance à l’intelligence des spectateurs, leur laissant le soin de comprendre ce qu’elle dit à demi-mots ».
Si l’œuvre continue de faire monter la température, elle ne se contente plus de séduire les yeux. « Une série française qui ne s’excuse de rien, et surtout pas d’enflammer les écrans », écrit enfin Planète CSAT. Attention, donc : cette nouvelle saison est aussi chaude que désarmante.