
L’actrice américaine a présenté son premier long-métrage en tant que réalisatrice dans la catégorie Un Certain Regard au Festival de Cannes.
Kristen Stewart a-t-elle réussi son passage derrière la caméra avec The Chronology of Water ? L’actrice emblématique révélée par Twilight, qui connait depuis une grande carrière dans le cinéma indépendant a, en effet, présenté au Festival de Cannes son premier long-métrage en tant que réalisatrice.
Dans ce film adapté du livre autobiographique de Lidia Yuknavitch — publié en France sous le titre La mécanique des fluides –, Kristen Stewart suit le parcours de la jeune Lidia, alors qu’elle fait son entrée à l’université et découvre un environnement culturel tout à fait différent de celui dans lequel elle a grandi. Loin de la violence familiale, elle trouve refuge dans la littérature.
Ce premier film de la cinéaste a fait l’objet d’un choc sur la Croisette. Pour le Huffington Post, The Chronology of Water est « difficile à regarder et c’est une bonne chose » et le film, « aussi dur que beau, ne laissera personne indifférent. » Tétu parle d’un long-métrage exigeant,« une œuvre difficile à aimer mais une expérience de cinéma radicale. »
Même avis du côté des Inrockuptibles, qui affirme que « Kristen Stewart en fait trop, et c’est tant mieux » tandis que Télérama, évoque « le portrait d’une écorchée vive. » Enfin, Vogue France estime que « Kristen Stewart s’impose comme une grande réalisatrice avec son premier film. » Dans sa radicalité et son excès, The Chronology of Water semble être une proposition originale forte de la part de l’actrice, devenue désormais réalisatrice. Le film n’est pas encore daté en France.
De devant à derrière la caméra
Si Kristen Stewart a ainsi fait sensation avec son premier long-métrage en tant que réalisatrice, elle n’est pas la seule actrice à passer derrière la caméra lors de cette édition du Festival de Cannes. L’acteur Harris Dickinson a ainsi présenté son premier film, Urchin, dans la catégorie Un Certain Regard le 18 mai.
Dans ce drame centré sur un sans-abri à Londres, il y suit le parcours d’un homme luttant contre ses anciens démons suite à sa sortie de prison. Le film a emballé la Croisette, et le Huffngton Post estime que « Harris Dickinson se révèle aussi à l’aise derrière que devant la caméra ». Le Figaro parle « d’une histoire poignante » et Libération évoque « un regard aiguisé sur le parcours de réinsertion d’un jeune sans-abri rattrapé par l’abîme ».
Ce 20 mai, la comédienne Scarlett Johansson présentera aux festivaliers son film Eleanor the Great, également dans la catégorie Un Certain Regard. Lors de la montée des marches du film The Phoenician Scheme — dans lequel elle tient un rôle secondaire —, l’actrice était absente du tapis rouge, réservant sa première apparition officielle à son film présenté en tant que réalisatrice.
Et si les grandes et belles surprises de ce Festival de Cannes venaient des comédiens et comédiennes qui passent derrière la caméra ?