Du 9 avril au 31 août 2025, la Fondation Louis Vuitton propose de découvrir une large rétrospective sur le travail du peintre britannique David Hockney.
Depuis le 9 avril, la Fondation Louis Vuitton accueille une large rétrospective sur David Hockney. Bien que l’exposition se concentre essentiellement sur les 25 dernières années de création de l’artiste, le musée donne à voir son vaste univers ; un monde coloré qui traverse son Angleterre natale, la Californie ou encore la Normandie.
Entre paysages et portraits, David Hockney 25 met aussi en avant les différentes techniques du peintre entre acrylique et utilisation d’iPad, symbole de sa virtuosité. Capable de s’adapter à son temps, l’artiste britannique a par ailleurs participé personnellement à cette rétrospective incontournable et à l’approche de celle-ci, il avait d’ailleurs déclaré : « Cette exposition est particulièrement importante pour moi, car c’est la plus grande que j’aie jamais eue – les onze galeries de la Fondation Louis Vuitton ! Quelques-unes de mes toutes dernières peintures, auxquelles je suis en train de travailler, y seront présentées. Ça va être bien, je crois. » Et on vous le confirme.
1 Un univers coloré et printanier
Qui dit David Hockney, dit forcément univers printanier. Grâce à une palette colorée, l’artiste est parvenu à dessiner les contours de paysages chauds, printaniers, mais surtout oniriques dans lesquels la réalité des lieux se confond avec celle de leur représentation. Fidèle au pop-art d’Andy Warhol et dernier pilier du courant, David Hockney dévoile un ensemble en forme de floraison, dans lequel les couleurs se mélangent avec force et envie. Il se dégage ainsi une réelle fantaisie dans son œuvre. D’ailleurs, l’exposition s’ouvre avec un rappel majeur de l’artiste : « Do remember, they can’t cancel the spring » / « Rappelez-vous qu’ils ne peuvent pas annuler le printemps. »
2 Un renouvellement constant
À 87 ans, David Hockney continue de se renouveler. Peinture prolifique, et fin « connaisseur de l’histoire de l’art » comme le pointe Le Monde, il n’a jamais cessé de renouveler ses sujets. De ses souvenirs d’enfance passés à Bradford qu’il prend pour premier modèle, au cubisme californien en passant par les tableaux peints en Normandie, David Hockney a toujours innové, quitte à préférer aux pinceaux, aux crayons et à l’acrylique, les techniques numériques.
Outre les toiles de l’artiste, les visiteurs pourront notamment observer des dessins photographiques réalisés avec l’iPad, à l’iPhone ou encore à l’ordinateur ; preuve que l’artiste sait encore vivre avec son temps et utiliser les médias mis à sa disposition, tout en créant une impression trouble.
3 Paysagiste, mais pas que
La nature a toujours occupé une place importante dans la carrière artistique de David Hockney. Durant ses 25 dernières années, l’artiste en a fait son thème central peignant au fil des saisons, mais aussi les lieux qui ont compté pour lui. Toutefois, la Fondation Louis Vuitton a également voulu mettre en avant les portraits ou auto-portraits du peintre.
Plusieurs composent la sélection effectuée par le musée, et donne à voir les talents d’observateur de l’artiste, sa capacité à représenter ses proches et à saisir leur humanité. C’est d’ailleurs cela qui ressort de l’œuvre de David Hockney : une sorte d’altruisme fantaisiste. De quoi offrir une exposition unique avec l’arrivée du printemps.
David Hockney 25, à la Fondation Louis Vuitton, du 9 avril au 31 août 2025. Billetterie par ici.
