
Après Steve Rogers, Sam Wilson endosse enfin le rôle de Captain America dans Brave New World, un tournant majeur pour le MCU, en salles dès le 12 février.
Un nouveau Captain America, un Président des États-Unis qui pourrait cacher bien des secrets et un complot mondial menaçant l’équilibre du MCU : Captain America: Brave New World promet d’être un chapitre clé dans l’univers Marvel.
Ce film marque la première aventure cinématographique de Sam Wilson sous l’emblème étoilé, après la passation de témoin opérée par Steve Rogers à la fin d’Avengers: Endgame. Mais pour bien saisir l’ensemble des enjeux et l’évolution des personnages – et en apprécier au maximum la valeur –, un retour sur plusieurs œuvres du MCU s’impose.
Les origines de Wilson : du Faucon au Captain
Sam Wilson, d’abord. Son histoire dans cet univers remonte à Captain America : Le soldat de l’hiver (2014). Présenté comme un ancien militaire reconverti dans l’aide aux vétérans, il devient un allié de Steve Rogers lorsque ce dernier découvre que le SHIELD a été infiltré par Hydra.

C’est dans ce film que Wilson prend son envol, au sens propre, en enfilant son exosquelette ailé de Falcon pour la première fois. Plus qu’un simple acolyte, il se distingue par sa loyauté et son engagement, des qualités essentielles dans le rôle qu’il s’apprête à endosser.
Civil War et les accords de Sokovie
Cette dynamique entre Steve et Sam se poursuit dans Civil War (2016), où leur alliance est mise à l’épreuve par des tensions politiques. L’accord de Sokovie, imposant aux super-héros un contrôle gouvernemental, divise les Avengers et entraîne un affrontement entre les partisans d’un encadrement strict et ceux qui refusent d’être instrumentalisés.

Sam choisit de rester aux côtés de Steve, prêt à en subir les conséquences. Un positionnement qui prend tout son sens dans Brave New World, où il doit composer avec un pouvoir politique qui ne partage pas nécessairement sa vision.
L’héritage du bouclier et les doutes de Sam
La véritable transition vers le rôle de Captain se joue dans Avengers: Endgame. Après la défaite de Thanos, Steve Rogers, vieillissant après avoir vécu une vie loin des combats, passe officiellement le bouclier à Sam Wilson. Ce moment clé amorce un changement de statut, mais ne règle pas la question essentielle : Sam se sent-il prêt à endosser cette responsabilité ?
La réponse ne viendra que plus tard, dans la série Falcon et le soldat de l’hiver. Cette série explore ses doutes et les obstacles qu’il doit surmonter pour assumer pleinement son rôle. Rejet de certains, montée de nouveaux adversaires, poids de l’héritage laissé par Steve… Sam doit se prouver à lui-même qu’il est le digne successeur de Steve.

Il y rencontre également Joaquin Torres, qui devient le nouveau Falcon, et Isaiah Bradley, un super-soldat dont l’existence a été effacée de l’histoire officielle. Deux personnages qui, dans Brave New World, continuent d’avoir leur importance stratégique.
Le retour de Thaddeus Ross
Mais Brave New World ne se limite pas à l’héritage de Captain America. Il réactive également des éléments d’un autre pan du MCU, plus ancien : L’incroyable Hulk. Sorti en 2008, ce film introduisait Thaddeus Ross, alors incarné par William Hurt et désormais repris par Harrison Ford. À l’époque, Ross traquait Bruce Banner (interprété non pas par Mark Ruffalo, mais par Edward Norton) sans relâche, obsédé par l’idée de le neutraliser.

Désormais Président des États-Unis, il n’est plus seulement un militaire influent, mais une figure politique de premier plan. Son rôle prend une nouvelle dimension : il prône officiellement la paix et cherche à se racheter, alors qu’une nouvelle ressource menace de bouleverser l’équilibre mondial.
Le film fait aussi écho à Betty Ross, fille de Thaddeus et ancien amour de Bruce Banner. Régulièrement mentionnée dans Brave New World, sa présence rappelle les intrigues passées. Enfin, un autre personnage revient et joue un rôle clé dans cette nouvelle intrigue, réactivant ainsi des fils narratifs que le MCU semblait avoir délaissés.