L’Éclaireur vous livre trois bonnes raisons d’aller voir le nouveau blockbuster DC, The Flash, au cinéma à partir de ce mercredi 14 juin.
Dans The Flash, film réalisé par Andy Muschietti, les fans du DCEU retrouveront Barry Allen après les événements de Justice League (2017). Le jeune homme est désormais un membre officiel de l’équipe et il n’hésite pas à voler à la rescousse des plus faibles ; notamment de son père, accusé à tort du meurtre de sa femme.
Le super-héros va alors découvrir qu’il peut, grâce à ses pouvoirs, remonter le temps. Mais ses efforts pour sauver sa famille ne sont pas sans conséquence et Barry va se retrouver pris au piège d’une réalité dans laquelle le Général Zod est de retour. Pour changer le destin de l’humanité, mais aussi le sien, The Flash va devoir faire sortir Batman de sa retraite et aider Supergirl à s’évader de la prison dans laquelle elle est retenue.
Le DC Universe prendra prochainement une nouvelle direction avec l’arrivée de James Gunn. Le réalisateur des Gardiens de la galaxie (2014-2023) et de The Suicide Squad (2021) a en effet annoncé vouloir offrir une trajectoire inédite à l’univers super-héroïque de Batman et de Superman à l’issue d’Aquaman 2 et de The Flash.
L’épisode solo des aventures de Barry Allen, attendu ce mercredi 14 juin au cinéma, amorcera la fin de la phase DCEU inaugurée en 2013 par Zack Snyder et son Man of Steel. Avant de découvrir ce que nous réserve la suite de cet univers cinématographique, voici trois bonnes raisons d’aller voir The Flash dans les salles obscures, cette semaine.
1 Un scénario solide sur le multivers
Depuis Avengers: Endgame (2019) chez Marvel, le multivers est devenu un argument scénaristique pour tous les studios de cinéma. De la Maison des Idées à la société de production indépendante A24 avec l’oscarisé Everything Everywhere All at Once (2022), les réalités alternatives ont envahi le grand écran. The Flash n’y a pas échappé, sauf qu’à la différence de Marvel, Warner Bros. profite d’un scénario plus solide que ce que le second volet de Doctor Strange (2022) de Sam Raimi offrait.
Le voyage à travers l’espace et le temps du super-héros est justifié grâce à un scénario qui n’hésite pas à mélanger action et émotion. Le dosage est d’ailleurs maîtrisé, et ne perd étonnement jamais le spectateur. Par ailleurs, le respect de la timeline est essentiel et, encore une fois, The Flash est parvenu à assembler les morceaux d’un univers DCEU pourtant morcelé pour offrir une histoire prenante et divertissante.
2 Deux Ezra Miller pour le prix d’un
S’attaquer à un personnage de la pop culture aussi célèbre que The Flash n’est jamais facile. Pourtant, Ezra Miller réussit le pari d’incarner deux itérations du super-héros. La première est celle que le public connaît aujourd’hui, en maîtrise de ses pouvoirs, et la seconde est une version adolescente du super-héros, immature et déjantée, qui n’est pas encore en pleine possession de ses capacités.
Par ailleurs, la présence des deux versions de Flash permet au film de capitaliser sur la force d’un duo aussi grave que comique, à la façon d’un Laurel et Hardy moderne, version super-héroïque. L’occasion, aussi, de découvrir toute la palette de jeu d’Ezra Miller et d’explorer de façon inédite le passé de son personnage. On y apprend toute son évolution, sans tomber dans les travers d’une origin story codifiée auxquels les films de super-héros nous ont habitués.
3 Le retour de Michael Keaton façon Tim Burton
Le multivers est souvent synonyme de liberté créative pour les scénaristes, à tel point que la plupart d’entre eux succombent, de plus en plus, à l’envie de faire revenir des personnages iconiques sur grand écran. Après les différentes itérations de Spider-Man dans No Way Home, c’est au tour de la Warner de titiller notre nostalgie grâce au come-back de Michael Keaton dans le costume de l’Homme chauve-souris.
L’acteur s’offre un retour au cinéma convaincant dans la peau du personnage, entre fan-service bien dosé – réplique culte “I am Batman” appréciée –, humour et émotion.
Quand on le retrouve dans The Flash, Bruce Wayne n’est plus que l’ombre de lui-même. Il vit terré dans le manoir de sa famille après avoir raccroché le masque et la cape. Cette solitude apporte de la profondeur au personnage, tandis que la mise en scène n’est pas sans rappeler l’atmosphère sombre et « comic-bookesque » que Tim Burton avait proposée avec son Batman en 1989.
On sent une volonté d’offrir à The Flash des aventures solides. Malgré un univers riche, le film d’Andy Muschietti a réussi à ne pas tomber dans le piège des références à outrance, et à offrir des péripéties aussi prenantes en termes de Multivers que d’exploration des personnages. Le long-métrage s’autorise aussi beaucoup d’humour, un argument qui apportera une légèreté bienvenue à l’un des meilleurs blockbusters présentés par DC et Warner depuis longtemps.