Sélection

Les meilleures adaptations de Stephen King sur grand et petit écran

07 juin 2022
Par Camille J.
Les meilleures adaptations de Stephen King sur grand et petit écran

Avec la sortie de Firestarter au cinéma en juin 2022, on vous propose un gros plan sur les adaptations de Stephen King, aussi bien au cinéma qu’en série télé. Si le maître de l’horreur a fait couler beaucoup d’encre sur papier, il a aussi fait couler beaucoup de sang sur grand et petit écran.

Carrie au bal du diable – 1976 /2013

Mythique adaptation de Carrie (1974), Carrie de Brian De Palma, est l’incarnation même de l’adolescence dans tous ses travers. Coupée du monde par une mère autoritaire (Piper Laurie), Carrie White (Sissy Spacek) va vite comprendre qu’elle est différente de ses camarades. Alors qu’elle est prise pour cible à l’unanimité, ils vont aussi apprendre à leurs dépens que sa colère peut se retourner contre eux. Elle voit la vie en rouge et sa vengeance n’en sera que plus vive. Une œuvre malsaine qui transforme tous rêves naissant de cet âge en cauchemars, et qui remplit parfaitement le cahier des charges de Stephen King. Il y a également une suite (1999) dont on ne parlera pas, et un remake en 2013 qui est très loin d’égaler l’original.

Shining – 1980

S’il y a une œuvre de Stephen King que l’on ne peut oublier, c’est bien Shining, adapté de Shining, l’enfant lumière (1977). Pourtant virtuose dans sa mise en scène, Stanley Kubrick qui change de genre, n’a pas réussi à convaincre le maître de cette adaptation. Il n’empêche qu’aujourd’hui encore, rien que le nom de ce film, rappelle alors le frisson ressenti. Une entrée en abyme dans les pensées les plus sombres de Jack Torrance (Jack Nicholson). Effroyable gardien d’hiver de l’Overlook Hotel qui au fil du film perd la raison au détriment de sa famille qui va subir de plein fouet cette nouvelle addiction à l’horreur. Le décor vintage est posé, l’ambiance glaciale fait son effet, et l’issue du labyrinthe de l’esprit est fatale.

Christine – 1983

Rares sont les protagonistes de Stephen King qui ne sont ni humains, ou démons, mais des objets de collections comme cette Christine, film adapté de ChristineJohn Carpenter, un des maitres incontestés du genre, se donne à cœur joie de transformer cette Plymouth Fury de 1958, en véritable objet de mort. Un adolescent introverti, Arni (Keith Gordon) se donne les moyens de changer son image mais c’est sans compter sur cet achat impulsif qui va changer le cours de sa vie et de celle de camarades. Absorbant la méchanceté de ceux qui l’entourent, la belle carrosserie n’a qu’une idée en tête, rendre justice à son maître. Programmée pour tuer, Christine, a beau porter un nom doux, rien de ces intentions ne le sont dans ce film qui en a résolument, sous le capot.

Cujo – 1983

Adapté de Cujo (1981), Cujo est le nom du sympathique Saint-Bernard de la famille Camber. Gentil chien domestiqué et compagnon de leur fils de 10 ans Brett, jusqu’au jour où celui-ci est infecté par le virus de la rage, transmit par une chauve-souris, dans une caverne, non loin de leur habitation. Cujo se transforme alors en créature démonique, véritable machine à tuer, dans la petite ville de Castle Rock (ville que l’on retrouvera épisodiquement dans certaines œuvres de Stephen King). Une seule issue est alors possible, tuer ou être tué. Une chose est sure, notre opinion sur les animaux domestiques peut changer en un claquement de crocs.

Stand by Me – 1986

Il y a des marqueurs que l’on retrouve chez Stephen King, et dans Stand by Me, adapté de la nouvelle Le Corps (1982), ils sont particulièrement présents. On retrouve cette bande de jeunes enfants qui va basculer dans l’adolescence, un peu plus radicalement que les autresMême Kiefer Sutherland dans son rôle n’est pas sans rappeler Henry Bowers (It), jusque dans la lame du couteau au cran d’arrêt. Un écrivain se replonge dans ces jeunes années lorsqu’il apprend la mort de l’un de ses meilleurs amis de l’époque. Avec cette insouciance qui le caractérisait lui et ses amis. Fougueux, libres et heureux, jusqu’à la découverte d’un corps. Celui d’un jeune garçon heurté par un train, à Castle Rock (on y revient toujours). Un scoop qui ne leur appartient pas mais qu’ils décident de s’attribuer et devenir les nouveaux héros de la ville. Emportant avec eux toute la naïveté de leur jeunesse. Un film qui joue aussi notre nostalgie de retrouver feu River Phoenix dans son deuxième film pour le cinéma.   

Simetierre – 1989 /2019

Inspiré d’une expérience personnelle de Stephen King, qui voulait savoir les conséquences de ressusciter son défunt chat après l’avoir enterré dans le cimetière proche de sa maison. Le roman Simetierre (1983) ce fait adapté à l’écran, dans deux versions, Simetierre de 1989 et Simetierre de 2019 (un remake bien exécuté qui inverse quelques éléments de l’original). Il y a également une suite, Simetierre 2 (1992) que l’on peut oublier. On y suit la famille Creed, venue s’installer dans le Maine pour une vie plus paisible dans leur nouvelle maison, bâtie sur un ancien cimetière indien. Entre rituels obscures et phénomènes paranormaux, leur nouvelle vie va prendre une tournure des plus morbides, lorsqu’elle affrontera les conséquences directes de ce cimetière à proximité. Il faut savoir accepter la mort aussi douloureuse qu’elle soit, elle est bien souvent un moindre mal.

Misery – 1990

Adapté de Misery (1987), Misery de Rob Reiner est l’un des films les plus apprécié et a juste titre. Un roman effroyable psychologiquement pour une version cinéma qui l’est tout autant. Pauvre Paul Sheldon (James Caan), lui qui pensait prendre du repos après l’écriture de son dernier roman, dernier volet mettant en scène Misery Chastain dans ses histoires à l’eau de rose, va devoir revoir sa copie. Après un accident de voiture, il se réveille dans la chambre d’amis de Annie Wilkes (Kathy Bates), une fervente admiratrice de la saga littéraire Misery. Mais lorsque celle-ci comprend, que Sheldon vient de faire mourir son héroïne préféré, la gentille infirmière va se révéler beaucoup moins soucieuse du bien-être de son patient et va le forcer par intimidation dangereuse, à réécrire sa dernière histoire. Un huis-clos sous tension, qui aujourd’hui encore ne laisse personne indifférent.

It – 1990 / 2017 / 2019

Pas moins de 3 adaptations, pour Ça (1986), l’une des œuvres les plus iconiques de Stephen King. Une première mini-série en deux volets, Ça – Il est revenu en 1990, puis It chapitre 1 en 2017 et It chapitre 2 en 2019. Celui qui n’a pas peur des clowns n’a jamais vu ce film, et c’est bien dommage. Si le premier de Tommy Lee Wallace, avec le recul, n’a rien d’un bon film, il est néanmoins indispensable pour mieux apprécier les deux remakes de Andres Muschietti qui ont tout du chef-d’œuvre. Deux versions du clown Pennywise (Tim Curry et Bill Skarsgard) pour une peur bien similaire pour les jeunes adolescents de la petite bourgade de Derry dans le Maine. Se nourrissant des peurs de ces habitants, Pennywise, avec ses jolis ballons, traumatise ses victimes, mais c’est sans compter sur la bande des loosers, un collectif d’outsider prêt à renvoyer ce clown sadique, d’où il vient. Symbole horrifique de toute une génération, qui transforme les rêves d’adolescents en cauchemar éveillé rouge sang. Cette institution du croque mitaine, continue aujourd’hui de semer la terreur.

Darkside, les contes de la nuit noire – 1990

Darkside, les contes de la nuit noire est un film à sketchs horrifiques (dans la lignée de Creepshow, de 1982 d’ailleurs scénarisé par Stephen King). C’est également un dérivé de la série tv Tales from the Dark Side (1983) créée par George A.Romero. 3 histoires, racontées par un jeune garçon, gagnant du temps pour ne pas finir en repas dans le plateau à bille de Deborah Harry (Blondie). Un interlude aussi alléchant que les 3 films proposés. L’histoire d’une momie ressuscitée pour la première histoire, celle d’un chat maléfique pour la deuxième, adapté d’Un chat d’enfer (1977) nouvelle présente dans Juste avant le crépuscule. Et celle d’un pacte macabre pour la troisième. Christian SlaterJulianne Moore et Steve Buscemi font partie de la distribution, de quoi améliorer les contes à raconter avant de dormir.

Les Tommyknockers – 1993

Mini-série TV en 2 épisodes, les Tommyknockers est adapté des Tommyknockers (1987). Ecrit en plein guerre froide, Stephen King s’en est inspiré pour promouvoir l’usage d’arme nucléaire et autres qui sont à portées de n’importe quelles mains. On y suit Bobbi et Jim (Marg Helgenberger et Jimmy Smits) vivant dans le Maine à Haven. Romancière en panne d’inspiration et poête alcoolique notoire, leur vie va bousculer lorsque Bobbi va découvrir une étrange pierre lumineuse verte, enfoui dans la forêt. De cette pierre émane d’étranges effets qui vont affecter toute la ville. Tandis que l’optimisme et les inventions personnelles révolutionnent leur quotidien, ils se transforment en contre partie en créatures dépourvues de tout sens éthique. Une plongée vintage au cœur du surnaturel, pour un téléfilm qui encore aujourd’hui à marqué les esprits. 

Les Evadés – 1994

Certainement l’œuvre de Stephen King qui sort du lot par son manque d’horreur, Les Evadés est l’adaptation de Rita Hayworth et la Rédemption de Shawshank (1982) par Frank Darabont (adepte de King sur 3 adaptations). On y suit le parcours de deux détenus, dans le pénitencier de Shawshank, dans le Maine, Andy (Tim Robbins) et Red (Morgan Freeman) qui est aussi le narrateur de cette histoire. L’un est condamné à perpétuité pour le meurtre de sa femme et de son amant, un fait dont il clame son innocence depuis le début. Et l’autre est en fin de sentence pour le meurtre de sa femme pour lequel il a plaidé coupable. Ensemble ils vont planifier leur évasion aussi bien psychique que physique, au-delà des murs de la prison.

Dolores Claiborne – 1995

Adapté de Dolores Claiborne (1992), Dolores Claiborne est l’un de ses rares romans où l’horreur réside dans la violence psychologique, plutôt que démonstrative. Kathy Bates retrouve Stephen King dans un rôle à l’opposé de Misery. Cette fois, ce n’est pas elle qui mène la danse, loin de là. Il n’est jamais trop tard pour avouer un meurtre, bien qu’accusé de celui de sa patronne pour qui elle travaille depuis plus de 2 décennies. C’est pourtant celui de son mari survenu il y a 30 ans, qu’elle confesse. Une charge mentale qu’elle porte depuis trop longtemps et qu’elle va pouvoir expliquer à sa fille (Jennifer Jason Leigh), brisée aussi par cette absence paternelle. Un thriller psychologique intense avec des acteurs au meilleur de leur forme, dans une adaptation et une œuvre qui sort définitivement du décor de King. 

La Ligne verte – 1999

Deuxième film pour Frank Darabont, qui continue dans sa lancée des adaptations de King, cette fois La Ligne verte, adapté de La Ligne verte (1996), jouant sur le fantastique et l’émotion, faisant de ce film l’un des plus adulés du public. On y retrouve Paul Edgecomb (Tom Hanks), gardien du pénitencier de Cold Mountain, surnomé la ligne verte, qui du haut de ses 108 ans se remémore une exécution de détenu particulièrement mémorable, celle de John Coffey (Michael Clark Duncan), condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes. Doté d’un don de réanimation, il va tisser un lien inéluctable avec ce dernier, jusqu’à remettre en cause sa peine de mort assurée. Tous sont convaincus de son innocence, et vont changer d’avis sur leur travail et leur perception de la mort.

Fenêtre secrète – 2004

Plus connu pour ses scénarios (Jurassic parkIndiana JonesMission impossiblePanic room…) qui font le cœur de sa filmographie, David Koepp n’a pas à rougir de son manque d’expérience coté réalisations (excellent Hypnose). Avec Fenêtre secrète, adapté de Vue imprenable sur jardin secret (1991), il ramène le King dans un genre de polar paranoïaque comme dans Shining où l’homme est confronté à ses propres démons. En l’occurrence Johnny Depp, écrivain en panne d’inspiration et dans une tourmente personnelle qui ne va guère l’aider à rédiger un futur succès. Pire encore lorsqu’un certain Mr Shooter sonne à sa porte de cabane isolée en plein milieu de la forêt et l’accuse de plagiat dans son dernier roman. L’homme demande réparation et bien plus encore pour que sa vérité soit rétablie. Un huis-clos tourmenté, psychologique et prenant, où la seule chose qui compte est le dénouement.  

The Mist – 2007 / 2017

Et de trois pour Frank Darabont ! The Mist, adapté de Brume (1980). Comme souvent, le pitch d’origine est assez simple, une épaisse et mystérieuse brume, fait son apparition très soudainement dans une bourgade du Maine, à Bridgeville. Mais c’est la relation entres les habitants, obligés de cohabiter et de survivre ensemble, qui change toujours la donne dans les œuvres de Stephen King. Ils se sont regroupés malgré eux dans une supérette et tente des excursions à l’aveugle mais c’est sans compter l’innommable qui se cache derrière. Ce n’est pas la plus remarquable des réalisations surtout pour un film aussi récent, qui tient plus du téléfilm, mais c’est surtout la révélation des personnages qui tombent dans l’excès et la folie, et ce final bouleversant qui font de cette œuvre un passage obligé. Une mini-série en 10 épisodes (2017) est également à voir.

Under the Dome – 2013 

Série TV en 3 saisons, Under the Dome est adaptée de Dôme (2009), et produite par Steven Spielberg, qui ne perd jamais une occasion d’explorer un monde fantastique. Stephen King s’est personnellement investi dans cette série en écrivant même certains épisodes. Comme son nom l’indique, un dôme est apparu magiquement sur la ville de Chester’s Mill, petite ville du Maine, faisant prisonniers tous les habitants : impossible pour eux d’entrer, ni d’en sortir. Si au début la surprise fait sourire, l’inquiétude quant à leur avenir (se nourrir, se soigner, travailler….) commence à se fait sentir. Pris au piège ils vont devoir apprendre à vivre avec cette cloche au-dessus de leur tête et en trouver ensemble son origine. Porté par un bon casting et une ambiance pesante, la série aura mérité son succès.

Castle Rock – 2018

Castle Rock est une série TV en 2 saisons dissociées, produite par Stephen King et J.J. Abrams. Castle Rock est une ville fictive créée par l’écrivain que l’on retrouve dans plusieurs de ses romans (Jessie, Stand by me, Dolores Claiborne…). Elle n’est jamais située au même endroit, mais toujours dans le Maine, Etat de prédilection de King. On y retrouve également certains éléments de ses œuvres. Pour la saison 1, on se retrouve au sous-sol de la prison de Shawshank (Les Evadés) et pour la saison 2 on côtoie Annie Wilkes de Misery. Autre point hommage, des acteurs tels que Bill Skarsgard, aperçu précédemment dans It, ainsi que Tim Robbins des Evadés, font partie de la distribution. De quoi retrouver approfondir les histoires de King et de les apprécier sous un nouvel angle.

Dans les hautes herbes – 2019

Adapté du roman Dans les hautes herbes (2012) co-écrit avec son fils Joe Hill, Dans les hautes herbes est un film produit pour Netflix. On retrouve la singularité de Stephen King dans ce huis-clos en pleine nature. Au détour d’une route du Kansas, un frère et sa sœur entendent les cris d’un enfant vraisemblablement perdu au milieu du champ arboré de très hautes herbes. S’invitant à travers les plantes pour le retrouver ils vont à leur tour se perdre de vue. Une fois à l’intérieur, une course poursuite contre le temps démarre alors pour trouver la sortie, et toute notion rationnelle va s’éloigner peu à peu de leur champ de vision. Original et mystérieux, avec une mise en scène dérangeante, ce labyrinthe psychique saura trouver son public.

Dr Sleep – 2019

Suite directe de Shining, Dr Sleep, adapté de Docteur Sleep (2013), s’immiscie cette fois dans la vie de Dany Torrance (Ewan McGregor), fils de Jack Torrance, 40 ans après les faits survenus à l’Overlook Hotel. Et autant dire que cette suite signé Mike Flanagan, qui s’était déjà prêté à l’adaptation de Jessie (2017), n’a rien de comparable avec son prédécesseur. Bien plus fantastique et fantasmagorique, docteur Sleep s’appuie sur le mystique et la poésie résultant du pouvoir du shining. Acuité que Dany a performé au fil des années et qui va lui servir pour venir en aide à Abra, jeune adolescente au don similaire qui est pourchassé par Rose the Hat (Rebecca Ferguson) et sa tribu, dans le but de se nourrir de cette faculté psychique. Magnifiquement mise en scène, l’atmosphère de cette suite donne un second souffle aux fantômes du passé et dépoussière les cendres jadis tombées.

The Outsider – 2020

The Outsider, série TV en 1 saison est adaptée de L’Outsider (2018) est le défi est relevé haut la main. Terry Maitland (Jason Bateman) le coach sportif de la ville, sans histoire et sans antécédent criminel, est aperçu sur les lieux d’un crime atroce impliquant la mort d’un jeune garçon, ce qui va révolter la petite ville d’Oklahoma. Les preuves sont contre lui, ses empreintes et son ADN sont retrouvés sur la victime. Seulement voilà, Terry affirme qu’il était à une conférence à plus de 100 km de là au moment des faits, et qu’une foule et des vidéos peuvent en témoigner. Comment expliquer alors cette dualité ? Des détectives chargés de l’enquête vont devoir sortir de leur zone de confort pour appréhender tout le paranormal cher à Stephen King dans ce puzzle fantastique et sanglant qui va perturber leur croyance et leur conviction.

Firestarter – 1984 / 2022

Le 1er juin au cinéma, Firestarter est un remake de Firestarter (1984), et une adaptation de Charlie (1980). Après avoir été utilisés comme cobayes dans un laboratoire gouvernemental, Andy et Victoria McGee, ne pensaient pas que cela influerait sur leur future progéniture. Mais le mal est fait est Charlène dite Charlie, leur fille bien aimée, se retrouve dotée de pouvoirs pyrokinésiques, qui lui permettent d’incendier n’importe quoi et n’importe qui par la pensée. Dans le film de 1984, c’est l’enfant des années 80, Drew Barrymore qui tient ce rôle. Dans le remake, c’est Ryan Kiera Armstrong (aperçue dans Black Widow) et c’est Zac Efron qui tient celui de son père. A voir comment la nostalgie vintage est rebasculé à notre ère plus moderne.

Article rédigé par
Camille J.
Camille J.
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