
Osgood Perkins adapte avec The Monkey une nouvelle de Stephen King et offre à Theo James, la star de The White Lotus saison 2, un rôle double.
À chaque mois son film d’horreur. Après le thriller féministe, Companion présenté dans les salles de cinéma en janvier dernier, c’est au tour de The Monkey de séduire les adeptes d’effusion de sang. Sorti ce mercredi 19 février, le long-métrage suit Hal et Bill, deux frères jumeaux, qui à la suite du décès de leur père trouvent dans ses affaires un étrange jouet en forme de singe. Toutefois, cette macabre découverte va entraîner une série de morts atroces, et si tout cela était l’œuvre du jouet ?
Réalisé par Osgood Perkins, à qui l’on doit la version horrifique du conte Hansel et Gretel (2020), et plus récemment le choquant Longlegs (2024) avec Nicolas Cage ainsi que Maika Monroe, The Monkey marque le retour au cinéma d’Elijah Wood, la star du Seigneur des anneaux (2001), mais aussi de Theo James. Récemment, l’acteur dévoilé par la saga Divergent s’est davantage illustré du côté du petit écran en campant un mari infidèle dans la saison 2 de The White Lotus (2022), ou encore un baron de la drogue britannique dans The Gentlemen (2024) sur Netflix.
Pour son retour sur grand écran, le comédien n’a pas fait les choses à moitié et incarne non pas un mais deux rôles dans la comédie horrifique d’Osgood Perkins. En effet, Theo James campe dans The Monkey à la fois le rôle de Bill et de Hal, un défi non négligeable, qui devrait apporter une certaine saveur à l’intrigue.
Un nouveau maître de l’horreur est né
D’ailleurs, la presse spécialisée salue le film d’horreur, adapté de l’œuvre de Stephen King. Ainsi, Écran Large parle « d’une comédie macabre qui plus est généreuse en gore grand guignol » tandis que Télérama dresse une comparaison avec Evil Dead 2 et confirme le génie d’Osgood Perkins, fils d’Anthony Perkins, l’inoubliable Norman Bates de Psychose (1960).
Un avis que partage Le Parisien et qui voit dans le réalisateur de 51 ans « un auteur à suivre en priorité ». Avec une filmographie éclectique tournée vers l’horreur, Osgood Perkins a tout pour devenir l’un des maîtres de l’horreur contemporains, au même titre, il y a quelques années, que Mike Flanagan (Doctor Sleep, The Haunting of Hill House…).
En redynamisant les œuvres et auteurs les plus cultes, tout en proposant des contenus originaux, le réalisateur devrait compter dans le paysage cinématographique et horrifique futur. D’ailleurs, et bien que The Monkey vient à peine de sortir au cinéma, le prolifique Osgood Perkins travaille déjà sur son prochain projet baptisé Keeper.

Dans celui-ci, le cinéaste racontera l’histoire de Liz, isolée dans une cabane durant un week-end, alors que son petit-ami, Malcolm, est forcé de retourner en ville. Attendu en 2026, Keeper sera le sixième long-métrage d’Osgood Perkins.