
Série la plus regardée du moment sur Netflix, Olympo a marqué les esprits des abonnés de la plateforme et offert un final glaçant, chargé d’ambiguïtés. Retour sur le dénouement de ce premier volet.
Le Centre de Haut Niveau des Pyrénées n’a jamais aussi bien porté son nom. Perchée entre obsession de la réussite, culte du secret et pression institutionnelle, Olympo – la nouvelle série espagnole de Netflix – y installe son décor pour disséquer les dérives du sport d’élite.
Création de Jan Matheu, Laia Foguet et Ibai Abad produit par Zeta Studios, ce programme s’inscrit dans le sillage d’Élite : casting séduisant, tension constante, corps éprouvés, et derrière le vernis, une mécanique de manipulation bien sombre.
Un huis clos sportif sous pression
Dans ce centre d’excellence ultraconcurrentiel, Amaia, nageuse synchronisée d’élite, voit ses certitudes vaciller quand sa meilleure amie Núria réalise une performance techniquement irréprochable, frôlant l’invraisemblable. Très vite, une suspicion s’immisce : et si tout cela n’était pas naturel ?

Lié à la marque Olympo, le centre sélectionne chaque année trois boursiers pour intégrer un programme à l’élite triée sur le volet. Mais Cristian, Zoe et Roque découvrent qu’ils ne sont pas des privilégiés : ils sont les cobayes d’un système où la chimie s’invite dans les veines.
Un laboratoire clandestin
À l’abri des regards officiels, un protocole dopant indétectable est orchestré dans l’ombre par Hugo, mentor trouble et omnipotent. La réussite devient une obligation. Zoe, lucide et déterminée, parvient à subtiliser une fiole de la substance et la transmet secrètement à l’agence antidopage. Pendant ce temps, Amaia, pourtant méfiante, chancelle.

Le dernier épisode propulse le show dans une autre dimension. Amaia et Núria exécutent une chorégraphie de natation synchronisée à couper le souffle, pulvérisant un record mondial. Quelques secondes plus tard, Amaia s’effondre dans la piscine. Le doute s’installe : a-t-elle cédé aux sirènes du dopage ? Est-elle victime du même sort que Núria, dont le malaise ouvrait la série ? L’ambiguïté du plan final alimente toutes les hypothèses.
La vérité diluée ou sur le point d’éclater ?
Alors que Zoe remet la fameuse fiole à Yolanda, représentante de l’ADA, les premiers résultats tombent : les tests de Núria sont négatifs. Le système Olympo aurait-il perfectionné une substance indétectable ? Ou les résultats ont-ils été manipulés ? Pendant ce temps, les tensions internes explosent. Roque, après une altercation alimentée par la diffusion d’un baiser filmé avec Sebas, quitte le programme. Zoe, elle, reste debout, dernier rempart d’une morale en voie de disparition.

Olympo referme sa première saison sur un vertige, sans offrir de réponse définitive. Une fin en suspens, qui laisse le champ libre à une éventuelle suite encore non confirmée, mais déjà attendue de pied ferme par les spectateurs.