
Le nouveau spin-off de Meurtres au paradis sera diffusé dès ce 23 juin sur France 2. Au programme : des secrets, des tensions familiales et des enquêtes menées par l’inspectrice Mackenzie Clarke.
L’univers de Meurtres au paradis s’étend à nouveau. Après la série mère lancée en 2011 sur l’île fictive de Sainte Marie et le spin-off britannique Mystères au paradis, direction l’Océanie. Diffusé à partir de ce lundi 23 juin sur France 2, le programme se décline sous le nom d’Enquêtes au paradis et se situe toujours sous le soleil, mais avec une lumière un peu plus australe.
Une héroïne en exil forcé
Inspectrice de la police londonienne, Mackenzie Clarke est contrainte de revenir vivre à Dolphin Cove, sa ville natale. Six ans plus tôt, elle avait fui brutalement la région, abandonnant son fiancé le jour de leur mariage. Cependant, la mort suspecte d’un agent immobilier la pousse à renouer avec son passé et ses réflexes d’enquêtrice.

Propulsée au cœur d’une brigade composite, Mackenzie est sous les ordres de son ex-belle-mère, cheffe de la police locale, et croise à nouveau le chemin de Glenn, l’homme qu’elle avait laissé à l’autel.
À l’image de ses aînées, la série met en scène des meurtres dans un décor paradisiaque – ici, la côte de Nouvelle-Galles du Sud. Anna Samson prête ses traits à une Mackenzie instinctive et un brin cassante.
Une formule connue, un ton plus personnel
Reprenant les recettes éprouvées de Meurtres au paradis, le show déploie un schéma familier : meurtres sans effusion de sang, duo d’enquêteurs antagonistes, galerie de personnages secondaires savoureux et révélations façon Hercule Poirot.

La critique francophone l’accueille globalement avec bienveillance, sans masquer ses réserves. Pour Ouest-France, la série « poussive à certains moments » séduit pourtant par ses « enquêtes ludiques » et un casting « cabotin, mais efficace ». Télé-Loisirs salue quant à lui le « charme inimitable » de l’univers, la présence d’Anna Samson « très efficace », et le clin d’œil assumé à l’œuvre originale avec l’apparition de Jack Mooney (Ardal O’Hanlon) dès le premier épisode.

De son côté, Ce soir TV insiste sur la principale différence structurelle avec les précédentes séries : Mackenzie n’est pas une étrangère parachutée dans un décor exotique, mais une enfant du pays forcée d’y revenir, ce qui offre une dynamique narrative plus ancrée. Enfin, le média belge Moustique loue « l’ambiance doucement acide » du programme, mais aussi la qualité des « regards inquiets et silences éloquents » de l’actrice principale. Il souligne aussi la réussite du duo qu’elle forme avec Colin Cartwright, dont l’ironie britannique contrebalance la tension dramatique.