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Maya, donne-moi un autre titre : Michel Gondry revient avec un bijou d’animation artisanal

16 juin 2025
Par Sarah Dupont
“Maya donne moi un autre titre”.
“Maya donne moi un autre titre”. ©PARTIZAN FILMS - 2025

Après avoir charmé le public avec Maya, donne-moi un titre l’an dernier, Michel Gondry revient à l’animation artisanale avec une suite poétique et personnelle au cinéma le 18 juin. Le film a été présenté en avant-première au Festival d’Annecy.

Michel Gondry a lancé en fanfare l’édition 2025 du Festival d’Annecy. Le cinéaste français, oscarisé pour le scénario du mythique Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004) y a reçu un Cristal d’honneur saluant l’ensemble de sa carrière. Il a également profité du festival international du film d’animation, qui se tenait du 8 au 14 juin, pour dévoiler Maya, donne-moi un autre titre, sa nouvelle œuvre, en salles dès ce 18 juin. Ce film fait suite à Maya, donne-moi un titre, présenté l’an dernier, qui avait émerveillé la critique autant que les spectateurs, petits et grands.

Une déclaration d’amour animée

Tout commence par un jeu d’enfant. Chaque soir, Gondry demande à sa fille un titre. En retour, il imagine un film, dessiné, découpé, animé à la main, où Maya devient l’héroïne de récits absurdes et tendres : course-poursuite de ketchup, consultations dans une baignoire ou tremblement de terre déclenché par un batteur en transe. Maya, donne-moi un titre, sorti en 2024, mêlait séquences live et animations en papier, fabriquées dans l’intimité de l’atelier paternel et raconté par la voix de Pierre Niney.

Bande-annonce Maya, donne moi un autre titre.

Réalisé avec un iPhone, du scotch et beaucoup de cœur, ce premier opus s’est distingué par son esthétique « do it yourself ». Gondry s’y est révélé à la fois artisan, père et poète. Pour ce bijou d’animation 100% original, il a remporté en février l’Ours de Cristal dans la section Génération Kplus à la Berlinale.

Une suite plus collective

Maya, donne-moi un autre titre reprend le principe initial : un titre par mois, une animation. Cette fois, la narration est confiée à Blanche Gardin, et Maya, plus grande, y fait des apparitions régulières en prise réelle. Le film se structure comme un recueil de dix segments, aux univers plus colorés, plus scénarisés, parfois nourris par les camarades de classe de Maya.

Maya, donne-moi un autre titre.©PARTIZAN FILMS - 2025

« C’est simple, Maya donne un titre, Papa anime le film et Maman raconte l’histoire », résume France Info, avant de compléter : « Il faut regarder les aventures de Maya, rien que pour admirer la minutie du geste. Le réalisateur dessine, découpe et colle les personnages et les décors qu’il anime avec ses mains. »

Poésie et imagination sans limite

Si le style reste artisanal — papier découpé, stop-motion, calligraphies mouvantes —, l’ambition artistique se déploie : « L’ambiance du second est plus focalisée sur l’imaginaire que sur la relation père-fille. Moins personnel, Maya, donne-moi un autre titre met l’accent sur l’onirisme des histoires de Michel Gondry, plus poétiques et scénarisées », estime le média public.

Maya, donne-moi un autre titre.©PARTIZAN FILMS - 2025

De son côté, le site Unification France loue « des péripéties bénéficiant d’une très belle poésie, de beaucoup d’humour et d’une imagination sans limite » et conclut : « N’hésitez pas à entamer ce voyage exceptionnel s’affranchissant des lois de la physique et offrant une plongée réjouissante au cœur de l’imagination. »

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