
Ugo Bienvenu a profité du Festival International du Film d’Animation d’Annecy pour présenter Arco, son premier long-métrage. Une pépite.
Après un passage par le Festival de Cannes, c’est au Festival d’Annecy qu’Arco trouve une nouvelle caisse de résonance. Présenté en compétition officielle, c’est l’une des surprises de la sélection. À la fois fable utopiste et coming-age movie, le film réalisé par Ugo Bienvenu narre la rencontre entre la jeune Iris et Arco, un enfant arc-en-ciel venu du futur.
Nous sommes en 2075. Iris, une jeune fille âgée de 10 ans, se sent seule : élevée par un robot aux côtés de son frère, elle souffre de l’absence de ses parents, trop concentrés sur leurs travaux de recherche. Alors, le jour où Arco débarque dans sa vie — et son époque — tout va changer pour notre héroïne. Grâce au garçon, Iris va se lancer dans une aventure inédite et découvrir les vertus de l’amitié.

Un premier film réussi
Derrière Arco, Ugo Bienvenu. Passé par les bancs de Marvel Animation pour la série Marvel’s Ant-Man, les clips et la bande-dessinée, le cinéaste s’essaye désormais au cinéma d’animation en présentant son premier long-métrage. Fort de ses études aux Gobelins, au sein de la California Institute of the Arts de Los Angeles, ou encore dans les rangs des Arts Décoratifs de Paris, Ugo Bienvenu offre avec ce film une histoire optimisme, drôle et émouvante portée par des personnages hauts-en-couleur.
En utilisant l’envergure de la science-fiction, Ugo Bienvenu offre grâce à sa nouvelle création une plongée dans un univers foisonnant avec ses propres codes. Pour autant, le scope de l’aventure qui se joue devant nos yeux se situe également à hauteur d’enfant proposant ainsi un récit aussi tendre que naïf sur la beauté des rencontres, notamment celles qui sont les plus décisives de nos vies.

Enfin, côté doublage, le réalisateur a pu compter sur les voix de Swann Arlaud, Alma Jodorowsky, Margot Ringard Oldra, Oscar Tresanini, Vincent Macaigne, Louis Garrel, William Lebghil et Oxmo Puccino pour donner vie à son aventure. Une véritable pépite qu’il nous tarde de redécouvrir dans les salles obscures.