Le film, adapté de l’œuvre autobiographique d’Amélie Nothomb, est en sélection officielle au Festival d’Annecy. L’Éclaireur revient sur les trois bonnes raisons de le découvrir.
1 L’animation très colorée
Film d’animation français, Amélie et la métaphysique des tubes saisit avant tout grâce à sa splendide animation. Directement inspiré du livre autobiographique d’Amélie Nothomb, le film prend comme point de vue celui d’une enfant de moins de trois ans et recréé le monde selon sa vision des choses : nouvelles, colorées, intrigantes, fantastiques.
Amélie et la métaphysique des tubes a été présenté au Festival de Cannes et figure en sélection officielle du Festival d’Annecy, montrant la richesse et la force du cinéma d’animation français, ainsi que sa capacité à raconter des histoires uniques avec son propre ton. Une proposition lumineuse, douce et tendre, qui propose de nombreuses séquences et scènes jouant avec la liberté offerte par l’animation et par une direction artistique poussée.
2 Le propos sur l’enfance
La jeune Amélie, narratrice de sa propre histoire, a moins de trois ans quand le film commence. Sa conscience, déjà éveillée dans le long-métrage, permet au récit de se construire à la fois à hauteur d’enfant — avec la naïveté et le regard novateur —, mais aussi en donnant à Amélie une certaine profondeur dans ses réflexions et son propos.
Cette double lecture et double approche offre toute sa singularité au film. Amélie et la métaphysique des tubes est à la fois touchant, sincère et drôle, grâce à ce regard enfantin d’une jeune enfant et ce discours profond de la future autrice que deviendra Amélie Nothomb.
3 Le Japon et ses coutumes
Le décor d’Amélie et la métaphysique des tubes se base sur la vie au Japon de la jeune Amélie lors de sa jeunesse. Le film développe ainsi l’attachement de la petite fille à une jeune femme sur place, Nishio-san, qui partage avec elle les coutumes locales, les traditions et les souvenirs d’un pays encore endeuillé par une guerre récente.
Si Stupeur et tremblement est probablement le livre consacré au Japon et à ses coutumes le plus connu d’Amélie Nothomb, Amélie et la métaphysique des tubes permet d’en découvrir une autre facette, moins portée sur l’environnement professionnel, et centré sur la famille, la tradition et le respect de certains héritages. Des points que le film d’animation défend également. Celui-ci sera d’ailleurs à retrouver à partir du 25 juin dans les salles françaises.
