Attendu le 23 avril sur la plateforme de streaming, Bullet Train Explosion est la nouvelle proposition catastrophe de Netflix.
Le Shinkansen Hayabusa 60 voit son trajet perturbé quand un poseur de bombe menace de faire exploser le train si celui-ci descend en dessous de 100 km/h. Afin de désamorcer la bombe et de sauver les passagers, les responsables à bord doivent lui donner une rançon de 100 milliards de yens. L’équipage du train va alors se lancer dans une course contre la montre afin de déjouer les plans du terroriste.
Quand un film en inspire un autre
Attendu ce 23 avril sur Netflix, Bullet Train Explosion est un remake de Super Express 109. Si cette nouvelle itération modernise le ton du film, l’histoire reste sensiblement la même. En 1975, au moment du premier long-métrage réalisé par Jun’ya Satô, il était question d’un train à grande vitesse lancé en direction de Tokyo, qui menaçait d’exploser si le conducteur du train descendait en dessous des 80 km/h. Aidé de deux complices, le poseur de bombe exigeait, à l’époque, 5 millions de dollars.
Au moment de la sortie de Super Express 109, plusieurs spectateurs pointaient, malgré une durée « assommante », un film d’action intéressant qui mêlait catastrophe et drame social. Si la sortie française avait été amputée de plus d’une heure de film sur les 2h30 prévues dans la version japonaise, cette dernière a toutefois servi d’inspiration à plusieurs longs-métrages hollywoodiens des années 1980-1990. Runaway Train (1985), Speed (1994) avec Keanu Reeves, ou encore Heat (1995) se sont, en effet, inspirés du film de Jun’ya Satô empruntant au réalisateur le point de départ de son histoire ou bien son sens du climax.
Toutes ces inspirations expliquent, très certainement, aujourd’hui pourquoi Super Express 109 a le droit à son propre remake sous le titre Bullet Train Explosion. Avec cette nouvelle proposition, Netflix espère frapper fort en proposant un scénario catastrophe mélangeant lutte politique et tragédie sociale, tout en rendant hommage à un pilier du cinéma japonais des années 1970.
Si les images comme le scénario ont, dans la bande-annonce, du mal à convaincre, son aspect huis clos rappelant le meilleur du cinéma asiatique contemporain comme le film sud-coréen, Le dernier train pour Busan (2016) pourrait séduire de nombreux abonnés. On rappellera également son clin d’œil à peine déguisé au long-métrage d’action porté par Brad Pitt et réalisé par David Leitch, Bullet Train (2022) qui pourrait également être un atout pour la plateforme. Réponse dès ce 23 avril sur Netflix.
