
Avec son nouvel ouvrage, Aurélie Valognes signe une histoire de renaissance écrite entre les murs d’une demeure chargée de mémoire : celle de Jane Birkin. Un livre inspiré par un lieu, une atmosphère, une envie de tout recommencer.
Avec La fugue, Aurélie Valognes signe son onzième roman, attendu en librairie le 12 mars. Un livre qui fait déjà parler de lui, non seulement parce que son autrice est l’une des plus lues en France, mais aussi en raison de son histoire singulière. Écrit dans la maison bretonne de Jane Birkin, récemment acquise par Valognes, ce récit introspectif s’ancre dans un lieu chargé d’âme et de souvenirs.
Une maison, un refuge
La fugue raconte l’histoire d’Inès, une femme mariée et mère de deux enfants, qui, à la cinquantaine, ressent l’impérieux besoin de tout quitter. Coincée dans une existence qui ne lui correspond plus, elle part sans se retourner. C’est dans une vieille maison, au cœur d’une nature sauvage, qu’elle trouve refuge. En la rénovant, Inès entame une reconstruction plus intime, une réparation de soi.
« On a tous un jour eu envie de partir, de claquer la porte, de tout quitter », annonce la quatrième de couverture du roman. Une phrase qui résonne avec le parcours d’Aurélie Valognes elle-même. Elle confie à Paris Match : « Je savais qu’un jour j’écrirais un livre avec une maison comme personnage principal. » Un pressentiment devenu réalité lorsqu’elle a découvert, par hasard, la demeure de Jane Birkin.
Un héritage subtil
Décédée en juillet 2023, l’artiste a laissé derrière elle bien plus que des chansons. Icône de liberté, actrice et muse, elle a marqué la culture française autant par sa voix que par sa personnalité, connue pour son duo mythique avec Serge Gainsbourg (Je t’aime… moi non plus).
Aurélie Valognes ne se considère pas comme une admiratrice fervente, mais l’a toujours respectée : « Parce qu’elle était libre et forte. J’avais lu ses journaux intimes. Je suis tellement torturée, je me pose un milliard de questions, et j’avais l’impression qu’elle était pire ! » (Paris Match). Alors lorsqu’elle visite cette maison dans le Finistère, l’évidence s’impose. La demeure est restée telle que les filles de Birkin l’ont laissée, avec livres, meubles, souvenirs.
Une plume populaire
Depuis Mémé dans les orties (2014), son premier roman auto-édité devenu un phénomène de librairie, Aurélie Valognes enchaîne les succès. Avec plus de cinq millions d’exemplaires vendus, des titres comme En voiture, Simone !, Minute, Papillon ! ou Né sous une bonne étoile ont séduit un large public.
Son style, souvent qualifié de feel-good, s’articule autour de thématiques universelles : les liens, l’émancipation, le dépassement de soi. Des récits accessibles, jamais simplistes, portés par une écriture fluide et des personnages attachants. Avec La fugue, Valognes promet de rester fidèle à son ADN : une histoire de renaissance et un regard sensible, bienveillant sur la condition humaine.