Ce lundi 3 mars, France 2 propose de découvrir la trajectoire de la pionnière du féminisme, Olympe de Gouges, dans un téléfilm puissant revenant sur son procès.
À quelques jours de la Journée internationale des droits des femmes, France 2 propose, ce lundi 3 mars, de découvrir le téléfilm Olympe, une femme dans la Révolution. Basé sur la trajectoire hors normes d’Olympe de Gouges, le long-métrage réalisé par Julie Gayet et Mathieu Busson, raconte l’arrestation de l’icône du féminisme en 1793 alors que la Terreur sévit.
Face au régime de Robespierre, la militante avant-gardiste est l’une des seules à vouloir faire entendre la voix des femmes. Suspectée de haute trahison, Olympe de Gouges est mise à l’arrêt dans l’attente de son procès. Emprisonnée, elle va tout de même poursuivre son combat et se lier dans l’enceinte du bagne à d’autres prisonnières qui vont lui confier leur histoire.
Biopic inspirant, Olympe, une femme dans la Révolution revient ainsi sur l’engagement d’une des pionnières du féminisme français, durant l’un des moments les plus charnières de son existence. L’occasion d’appréhender avec force et vigueur la grandeur de cette figure de l’Histoire à l’origine de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, décapitée en 1793.
Que vaut le biopic sur Olympe de Gouges ?
La presse spécialisée ne tarie pas d’éloges sur le long-métrage porté par Julie Gayet. Ainsi, Ouest France évoque un « téléfilm passionnant sur le fond » tandis que Télérama souligne une création cinématographique « frappante de par la modernité de son propos ». Bien que plusieurs médias regrettent le manque de moyen du film, évoquant « une construction en flash-back loin d’être révolutionnaire », ou encore « une facture de fiction classique », plusieurs insistent sur l’importance de ce récit et sur la trajectoire de son personnage qui résonne encore avec les luttes actuelles.
Dans ce film, Julie Gayet prête ses traits à cette femme de lettre dont le destin est encore trop méconnu. « C’est fou qu’il n’y ait pas de film sur elle » s’étonnait d’ailleurs, il y a quelques jours, l’actrice sur France Info. Cette dernière s’est particulièrement investie dans le projet endossant à la fois la casquette de comédienne principale, mais aussi celle de réalisatrice. Une « nécessité » pour celle qui n’a jamais cessé de s’engager pour la cause des femmes, leur représentation dans le monde du cinéma, mais aussi plus largement dans la culture et l’Histoire.
