
Diffusée depuis le 14 février sur Disney+, la suite de la série culte aborde de nombreuses thématiques comme les relations amoureuses, le deuil, ou encore la quête de sens dans le milieu professionnel.
C’est le retour le plus inattendu et le plus réussi de l’histoire du petit écran. Plus de dix ans après le lancement de Bref, Kyan Khojandi et Bruno Muschio ont offert à leur show une seconde saison riche en émotions. Et qui dit nouveau chapitre, dit nouvelles règles. Exit le format court : les dizaines de capsules de trois minutes ont été remplacées par six épisodes d’une demi-heure.
Toujours aussi pertinents dans l’écriture et encore plus audacieux dans la réalisation, les créateurs de l’œuvre se sont surpassés. Ils nous offrent la série dont on avait besoin. On passe du rire aux larmes au fil des épisodes, et on en ressort lessivés, avec l’impression d’avoir suivi une (très bonne) thérapie.
Attention, cet article révèle des éléments de l’intrigue.
Bref, c’était lui le problème
Porté par un casting cinq étoiles (Kyan et Keyvan Khojandi, Alice David, Bérengère Krief, Baptiste Lecaplain, Laura Felpin, Jean-Paul Rouve, Alexandre Astier, Orelsan, Gringe, Mcfly & Carlito, Maghla ou encore SEB), le show suit les aventures de « Je » durant la première année de sa quarantaine. Une période chargée en interrogations et en remises en question.
Côté cœur, tout a changé. Le héros est désormais le meilleur ami de Marla (qui est très heureuse dans une relation avec ses deux partenaires), et n’a pas de nouvelles de Sarah, qui est devenue une figure incontournable du cinéma après avoir réalisé un film sur leur histoire d’amour.

Au fil des épisodes, le personnage incarné par Kyan Khojandi explore différentes relations qui le font grandir. Après un coup de foudre et des semaines de passion, « Elle » (Doria Tillier) décide de le quitter, car « elle s’ennuie ». Il rencontre ensuite Anna (Anna Apter), une femme pétillante qui lui fait découvrir l’amour sain, mais avec qui il reproduit les mêmes erreurs qu’avec Sarah.
Cependant, cette expérience lui permet de réaliser qu’il est « le gars du film » de son ex. Après avoir fait un travail sur lui-même et s’être remis en question, « Je » est désormais prêt à avancer. À la fin de l’épisode 5, il passe la nuit avec Billie (Laura Felpin), sa colocataire et ex-petite amie de l’un de ses meilleurs amis, Ben.

Partagé entre la loyauté pour ce dernier et ses sentiments inattendus pour la jeune femme, il se prépare à mettre un terme à cette relation naissante. Cependant, son voisin Jean-Jacques (Jean-Paul Rouve), qui écoute aux murs et connaît tous les secrets des deux amants, intervient au moment fatidique et permet à Billie d’avouer ses sentiments en premier.
Ben essaye néanmoins de briser leur couple, mais n’y parvient pas. « Je » a changé, et son honnêteté lui permet de poser des bases saines dans cette nouvelle relation. La série offre ainsi une happy end au couple, qui accueille leur premier enfant dans les dernières minutes du final.
Bref, tout va bien
Durant la série, le héros affronte d’autres épreuves, comme la maladie et le décès de son père. Le show aborde alors la question du deuil avec beaucoup de justesse et de poésie, et « Je » s’interroge sur sa place dans cette famille étonnante, mais aussi sur l’honnêteté. Après un événement marquant (et violent) avec son frère, il décide finalement de lui faire part de ses émotions et ses ressentiments. Commence alors une discussion de plusieurs heures qui rapproche les personnages et leur permet de parler à cœur ouvert.

Après des années de galère, le protagoniste finit aussi par trouver sa vocation : l’univers des jouets vintage. Épaulé par Billie et son frère, il décide de racheter un magasin spécialisé pour se lancer (enfin) dans une aventure professionnelle dans laquelle il s’épanouit. Il lui aura fallu près d’une centaine d’épisodes pour pouvoir l’affirmer : bref, maintenant, tout va bien.