Face-à-face entre un agent fédéral et une organisation clandestine, le nouveau long-métrage de Prime Video s’inspire d’une affaire qui a marqué les États-Unis des années 1980. Disponible depuis le 6 février.
Un casting de premier plan, une intrigue inspirée de faits réels et une mise en scène sous tension : The Order, le nouveau long-métrage du réalisateur australien Justin Kurzel, débarque sur Prime Video ce jeudi 6 février. Porté par Jude Law dans le rôle principal, le film suit l’infiltration d’un agent du FBI au sein d’un groupe suprémaciste blanc aux ambitions terroristes. Production d’envergure, ce thriller criminel s’inscrit dans un genre déjà largement exploré, mais tente d’y apporter une nouvelle intensité.
Un drame criminel des années 1980
L’intrigue se déroule en 1983. Terry Husk, agent du FBI, enquête sur une série de braquages violents qui le conduisent à un groupe d’extrême droite radicalisé, déterminé à renverser le gouvernement fédéral. À sa tête, Bob Mathews, un leader charismatique et dangereux. Inspiré de faits réels, The Order retrace l’histoire de ce groupe suprémaciste, également connu sous le nom de Silent Brotherhood.
Pour stopper la menace, Husk doit s’infiltrer dans cette organisation clandestine, jonglant entre manipulation et dissimulation. Au fil de son enquête, il se confronte à un monde où les apparences trompent et où l’idéologie se propage sous couvert de conspirations. La tension monte à mesure qu’il s’approche de la vérité, mettant à l’épreuve son sang-froid et sa propre perception du mal.
Dans une veine qui rappelle Les infiltrés de Martin Scorsese, The Order met en scène un affrontement psychologique où l’infiltration devient une course contre la radicalisation. À travers le regard de Husk, le film explore la mécanique du fanatisme et les dérives idéologiques qui fracturent l’Amérique.
Un casting taillé pour l’intensité
Si Jude Law (Sherlock Holmes, The Young Pope) est la figure de proue du film, il partage l’écran avec Nicholas Hoult (The Great, Mad Max: Fury Road), qui campe un antagoniste glaçant. Autour d’eux, Tye Sheridan (Ready Player One) incarne Jamie Bowen, un jeune policier local, tandis que Jurnee Smollett (Lovecraft Country) joue Joanne Carney, une agente du FBI jouant les gardes fous pour Husk.
Alison Oliver (Saltburn) prête ses traits à Debbie Mathews, l’épouse du leader extrémiste, et Marc Maron (Joker) interprète Alan Berg, un journaliste opposé au groupe. Le film s’appuie ainsi sur des acteurs solides, dont la performance porte une grande partie de l’intensité dramatique du récit.
De grandes attentes et des avis mitigés
Dès son annonce, The Order a suscité de fortes attentes. Son sujet brûlant et la présence de Justin Kurzel à la réalisation (Macbeth, Nitram) laissaient entrevoir un thriller psychologique puissant, capable d’explorer les ressorts du terrorisme domestique.
Présenté en avant-première mondiale à la 81e Mostra de Venise le 31 août dernier, le film a reçu un bon accueil de la part de la critique anglo-saxone et enregistre une recommandation à 92% sur Metacritic. The Guardian lui donne une note de trois sur cinq, évoquant un film « solide et véhément ». « La lutte contre le fascisme est une affaire sérieuse, aujourd’hui plus que jamais, et il est normal que Kurzel la traite sérieusement », poursuit le quotidien, notant quand même un « final étrangement long et même anticlimatique. »
Même enthousiasme du côté de la BBC, qui déclarait en août, à la découverte du film : « The Order est un drame sombre, au rythme soutenu et conventionnel. Il est superbement interprété par ses acteurs charismatiques, les lieux et l’époque sont magnifiquement évoqués et, mieux encore, les vols violents et les fusillades sont mis en scène avec une férocité qui fait frémir les nerfs. »
