L’auteur multicasquette semble avoir trouvé la technique d’animation parfaite pour son nouveau projet : le stop-motion.
Dans le monde de l’animation, une forme d’expression artistique résiste encore et toujours à l’envahisseur : le stop-motion. Du précurseur Jiří Trnka aux films d’animations de Tim Burton en passant par les incontournables créatures de Ray Harryhausen, cette technique semble ne pas vouloir disparaître. Elle incarne souvent la patience méticuleuse et l’émerveillement enfantin de voir nos jouets prendre vie, et ces virtuoses de l’image par image utilisent bien souvent leur savoir-faire pour offrir des œuvres décalées et proposer un pas de côté par rapport aux techniques d’animation les plus répandues.
Une collaboration intrigante
C’est le cas des créations des studios Aardman, de l’autre côté de la manche (connus pour des œuvres comme Wallace et Gromit ou plus récemment le second Chicken Run), ou encore la série à sketchs américaine Robot Chicken. Au fil du temps, le stop motion serait finalement devenu synonyme d’une technique plutôt adressée aux adultes, sans doute en raison de son rapport ancestral aux débuts du septième art.
C’est dans cette tradition que s’inscrit Starpets, un OVNI télévisuel écrit et développé par Éric Judor avec les studios Ubisoft. Entre ses collaborations avec Quentin Dupieux et Platane, l’acteur français n’est pas étranger aux séries qui sortent des sentiers battus. Il est ici accompagné d’Hafid Benamar (avec qui il avait déjà officié sur Platane) et du réalisateur Stéphane Berla, grand habitué du stop motion, notamment grâce à ses collaborations avec Dionysos (Jack et La Mécanique du Cœur ou le clip Neige).
Située dans un univers parodiant les clichés du space opera, cette nouvelle production mature est développée par Ubisoft Film & Television. À en juger par le sort réservé aux lapins peu crétins de cette première bande-annonce, tout porte à croire que cette comédie n’hésitera pas à explorer des territoires bien sombres.
