Entraînée sur plus de 10 milliards de données sur le sujet, cette intelligence artificielle est disponible sur la plateforme Hugging Face afin d’aider les chercheurs et décideurs à prendre de bonnes décisions pour assurer un avenir durable.
ChatGPT, Midjourney… De nombreuses personnes utilisent l’intelligence artificielle (IA) au quotidien. Pourtant, plus ces systèmes très énergivores se développent, plus leur impact sur l’environnement est important. L’IA peut cependant être utilisée pour lutter contre le réchauffement climatique. Tel est l’objectif avec ClimateGPT, présenté comme « le premier ensemble open source de modèles d’IA dédié à la gestion de l’impact rapide du changement climatique » dans un communiqué.
Conçu par l’Endowment for Climate Intelligence (ECI), une organisation dédiée à la création de solutions d’IA pour le changement climatique, il vise à aider les chercheurs, les décideurs politiques et les chefs d’entreprise à prendre des décisions éclairées pour assurer un avenir durable. Depuis le 19 janvier, cet ensemble est disponible sur la plateforme Hugging Face.
« Obtenir une compréhension holistique des impacts du changement climatique »
Pour mettre au point ClimateGPT, l’ECI a fait appel à Erasmus.AI, une plateforme spécialisée dans la conception d’IA capables de permettre une meilleure compréhension des problèmes du monde. Disposant de « l’une des plus grandes collections Web et universitaires au monde », avec des données sur le climat, les conditions météorologiques extrêmes ou encore les objectifs de développement durable des Nations unies, elle a développé le corpus de cet ensemble de modèles d’IA.
Plus précisément, ce corpus s’appuie sur plus de 10 milliards de pages Web et des millions d’articles universitaires disponibles en libre accès. Entraîné sur ces données, ClimateGPT a été « formé pour synthétiser la recherche interdisciplinaire et briser les silos afin d’obtenir une compréhension holistique des impacts du changement climatique dans les sciences naturelles, sociales et économiques », a indiqué l’ECI.
L’organisation a également travaillé avec les chercheurs de l’entreprise AppTek pour peaufiner son système. Ils l’ont entraîné avec un second ensemble de données relatives au climat afin de « permettre aux utilisateurs d’accéder aux connaissances de toutes les disciplines scientifiques dans plus de 20 langues ». Une méthode connue sous le nom de « réglage fin », qui permet de donner plus de connaissances sur un domaine spécifique à un modèle d’IA existant.
