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Avec Starfield, Bethesda nous met enfin la tête dans les étoiles

13 juin 2022
Par Pierre Crochart
Starfield est la première nouvelle licence de Bethesda depuis 25 ans.
Starfield est la première nouvelle licence de Bethesda depuis 25 ans. ©Bethesda

Clou du spectacle d’une conférence Xbox et Bethesda mémorable, l’ambitieux Starfield s’est finalement montré — et de façon très généreuse.

Le jeu de Bethesda (créateurs de Skyrim ou encore Fallout 4) devait trouver sa place sous les sapins au Noël prochain. Malheureusement retardé jusqu’au premier semestre 2023, Starfield nous a malgré tout gâtés avec 15 minutes de gameplay inédit.

Un gameplay varié, mais déjà vu

Inédit, et ce n’est rien de le dire. Sa sortie initiale était prévue dans moins de six mois, mais nous n’avions encore jamais vu de gameplay de Starfield. Souvent décrit par le studio comme « le plus ambitieux [qu’il a] jamais conçu », le jeu d’exploration spatiale est, en son cœur, un RPG dans la plus droite lignée des titres Bethesda.

Tout commence avec l’atterrissage de notre vaisseau sur la planète Kreet, sur laquelle notre personnage ouvre rapidement le feu sur un groupe de pirates qui s’est établi dans un centre de recherche. L’occasion de (re)confirmer que Starfield utilise bien le même moteur que les précédents jeux du studio. Les échanges de tirs rappellent immédiatement Fallout 4 ou Fallout 76, avec ce que ça signifie en termes d’impact.

Starfield est un RPG mâtiné de FPS.©Bethesda

Comme les autres jeux du studio américain, Starfield peut être joué à la troisième ou à la première personne. Il disposera aussi d’un généreux arbre de compétences, et comptera son lot de matériaux à récolter en fouillant le moindre recoin de l’univers. Et en matière d’univers, justement, Bethesda met les petits plats dans les grands.

Plus de 1000 planètes à visiter

Dans Starfield, la joueuse ou le joueur incarne un(e) mineur(e) de l’espace qui, par un concours de circonstances, rejoint Constellation : le dernier groupe d’explorateurs de l’humanité, à la recherche d’artefacts extraterrestres censés détenir la réponse à toutes les questions de l’univers. Tout un programme, et accessoirement un lieu commun de la science-fiction, qui servira de carotte au joueur ou la joueuse dans son exploration.

Starfield nous laissera créer le personnage de notre choix©Bethesda

Et autant dire qu’il y aura de quoi faire. Todd Howards, réalisateur du jeu et figure historique du studio, a conclu sa présentation sur une annonce majeure : Starfield comptera 100 systèmes pour un total de 1000 planètes à visiter au total. Une promesse qui soutient à elle seule l’ambition du jeu, mais qui peut aussi faire s’effondrer tout l’édifice. À l’instar de No Man’s Sky, l’essentiel de ces planètes seront probablement générées procéduralement. Et comme s’en inquiète un confrère du site PC Gamer, « je serais surpris si 990 [des planètes du jeu] ne sont pas ennuyantes à mourir. »

Très ambitieuse, la promesse de 1000 planètes explorables pourrait se retourner contre le jeu.©Bethesda

Il sera difficile de se prononcer avant de prendre Starfield en main. Du reste, le jeu devrait proposer à celles et ceux qui ne jurent que par la personnalisation de leur expérience une formidable trousse à outils. On pourra en effet concevoir son vaisseau spatial de A à Z en jonglant avec des centaines de pièces distinctes et en appliquant la couleur de son choix aux différentes parties.

Starfield est attendu sur PC et consoles Xbox début 2023.

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Article rédigé par
Pierre Crochart
Pierre Crochart
Journaliste