Avec ce nouveau chapitre à voir en salle, la franchise Predator innove et s’aventure dans un futur proche dans l’espace.
La saga Predator est de retour sur grand écran. Après un film directement sorti sur Disney+ en 2022 (Prey) et une anthologie animée l’été dernier (Predator: Killer of Killers), la franchise mettant en scène le chasseur le plus redoutable de l’univers a droit à un nouveau film au cinéma avec Predator: Badlands.
À l’image de la saga Alien, Predator renait sous l’impulsion de The Walt Disney Company et s’inscrit dans la continuité des films passés. Où se situe donc ce Badlands dans la saga et comment s’insère-t-il dans la chronologie générale ?
Septième opus de la saga Predator (après Predator et Predator 2, Predators, The Predator puis Prey et Predator: Killer of Killers), Predator: Badlands se passe après le reste des autres films, dans un futur assez proche.
Autre nouveauté, le film se déroule sur la planète d’origine des Predator dans l’espace lointain et non pas sur Terre, comme pour la majorité des autres longs-métrages. Se faisant, Predator: Badlands semble plus indépendant que les autres volets, ouvrant une nouvelle ère pour la saga et pouvant s’apprécier indépendamment.
Une trilogie thématique ?
Predator: Badlands peut se voir sans aucun prérequis grâce au postulat voulu par Dan Trachtenberg, le réalisateur du film. Le long-métrage suit, en effet, comme protagoniste principal un jeune guerrier de l’espèce des Predator, faisant de la créature sanguinaire le héros du film et non l’antagoniste qui vient traquer les humains.
En se passant dans un futur proche et sur la planète des extraterrestres, ce nouveau long-métrage s’affranchit totalement des autres films.
Finalement, le lien le plus évident avec le reste de la saga Predator concerne le réalisateur lui-même, Dan Trachtenberg. Après Prey, et Predator: Killer of Killers, le cinéaste poursuit son exploration du mythe Predator avec l’envie de se démarquer et de proposer pour la troisième fois une approche singulière et originale de la saga.
Dan Trachtenberg gagne en ambition et en ampleur alors que Predator: Badlands s’inscrit surtout dans la continuité thématique de ses deux précédents films. Le réalisateur joue avec la créature et la présente dans des situations inédites, permettant d’entrevoir un futur intriguant et intéressant pour le chasseur le plus redoutable de l’univers.