Alors que l’attente de la sortie de la console, le 5 juin prochain, touche à sa fin, de nouvelles fuites permettent de prendre la mesure du gouffre technique qui sépare la Switch 2 du précédent modèle.
Pour les plus pressés, il ne reste plus que quatre semaines à attendre avant la sortie de la Nintendo Switch 2 ! Une nouvelle console qui rend Nintendo extrêmement confiant (la marque espère en écouler 12 millions en un an), et qui misera notamment sur ses performances pour séduire un public déjà équipé de la Switch première du nom. Justement, un vidéaste est parvenu à se procurer une carte-mère dont il affirme qu’il s’agit de celle de la Switch 2. L’occasion d’effectuer quelques tests afin de la comparer aux autres consoles et cartes graphiques du marché !
Une console 10 fois plus performante que la Switch 1, vraiment ?
Nintendo s’est une fois de plus rapproché de Nvidia pour produire le SoC (System on Chip, en gros, la configuration technique) de sa Switch 2. Un partenariat évident, puisqu’il va notamment permettre une compatibilité quasi totale des jeux de la Switch actuelle avec sa successeure. Mais, bien évidemment, le nouveau modèle s’annonce beaucoup plus performant. Et il faudra bien ça pour tenir la promesse de jouer en 1080p à 120 Hz sur la console hybride de Nintendo !
Le youtubeur Geekerwan s’est justement procuré la puce Nvidia T239, qui équipera les Switch 2 dans quelques semaines. Et le fossé technique est bel et bien présent : on constate que la surface de la puce passe de 100 mm2 à 207 mm2, permettant donc d’intégrer davantage de transistors pour, in fine, produire des performances plus importantes pour un coût énergétique relativement moindre.
Si Nvidia s’est déjà exprimé sur le fait que sa puce est dix fois plus performante que la Tegra X1 qui équipait la Nintendo Switch 1, Geekerwan est plus prudent et parle en réalité d’un facteur 7. D’après ses mesures et tests, il apparaît en effet que la puce T239 serait relativement proche d’une carte graphique Nvidia GTX 1050 Ti – un modèle d’entrée de gamme sorti en 2016.
Pourquoi c’est moins important qu’il y paraît
Gardons bien en tête qu’il ne s’agit là que d’estimations basées sur une carte-mère obtenue par des moyens douteux, et qui fonctionne par ailleurs en dehors du système pour laquelle elle a normalement été conçue. Optimisations logicielles aidant, les performances déployées par la Switch 2 seront bien sûr largement supérieures à celles de la première console hybride de Nintendo.
Rappelons également que Nintendo n’a jamais fait la course à la puissance, laissant Microsoft et Sony s’affronter sur ce terrain à grand renfort de Xbox Series X et PS5 Pro. Ce que la firme nippone souhaite, c’est un système stable et durable, qui permettra d’ailleurs de faire tourner le très exigeant Cyberpunk 2077 en 1080p à 40 images par seconde. Totalement impensable sur la Nintendo Switch première du nom.
Que faut-il en retenir, alors ? Tout simplement que Nintendo continue sur sa lancée. La Switch 2 est une évolution (majeure) de la Switch 1, mais pas une révolution. Une remise à plat technique nécessaire et salutaire, aussi bien pour les joueurs et joueuses que pour les studios de développement de jeux vidéo, qui commençaient sérieusement à tirer la langue à tenter de rendre compatibles des titres de plus en plus gourmands sur le hardware daté de la Switch.
