Le géant suédois du streaming musical a annoncé en fin de semaine dernière une batterie de nouvelles options réservées à ses clients payants.
Si Spotify ne semble toujours pas prêt à lancer son abonnement intégrant du son haute définition (on l’attend depuis des années), il ne se contente pas non plus d’augmenter ses tarifs sans les justifier par quelques nouveautés. C’est notamment l’objet d’un récent billet de blog publié par la firme, annonçant l’arrivée de nouveaux outils très pratiques, notamment pour un meilleur contrôle de ses playlists… et de l’algorithme !
Un titre ne vous plaît pas ? “Snoozez-le” !
Ça bouge chez les fournisseurs de musique en streaming. Quelques semaines après que le français Deezer a annoncé une vague de nouvelles fonctionnalités intrigantes, Spotify marche dans ses pas et revoit en particulier la façon dont les utilisateurs (payants) interagissent avec leurs playlists.
Dans le détail, deux nouveaux boutons font leur apparition. Le premier, « Masquer », permet de bannir définitivement un morceau d’une playlist s’il ne vous plaît pas ou que vous souhaitez vous débarrasser d’un·e artiste en particulier dans vos écoutes. L’autre s’inspire d’une vilaine habitude qui rythme peut-être vos matinées : le bouton « Snooze ».
Celui-ci vise à exclure temporairement (pendant 30 jours) un morceau d’une playlist. Pas un « non » définitif, donc, juste une invitation à revenir plus tard pour un morceau dont vous auriez senti le potentiel, mais qui ne se serait pas présenté à vous au moment opportun.
Enfin, l’affichage même des playlists subit un petit ravalement de façade sur l’appli smartphone de Spotify. Le menu supérieur se dote de nouvelles fonctions, permettant notamment de la trier (c’était une vraie gageure sur mobile), ou encore de « l’enrichir » grâce à des morceaux dont Spotify aura jugé qu’ils pourraient vous plaire.
La liste d’attente se modernise
En plus de ces quelques nouveautés visant à vous offrir plus de contrôle sur vos playlists et celles générées par la communauté, la file d’attente de morceaux s’enrichit également de nouvelles fonctionnalités. Désormais, cliquer sur le bouton idoine (les trois barres horizontales situées à droite du chariot de lecture d’un titre) affiche les titres dans la file, mais aussi trois boutons équivoques : « Lecture aléatoire », « Répéter » et « Minuteur ».
Comme pour les podcasts, il est en effet possible de demander à Spotify de couper la lecture immédiatement à la fin du morceau en cours de lecture, ou bien dans 5, 10, 15, 30, 45 ou 60 minutes. Idéal pour celles et ceux qui aiment écouter un peu de musique avant de s’endormir.
Enfin, cette dernière nouveauté est plus discrète, mais bien pratique : les différentes fonctionnalités collaboratives de Spotify sont désormais regroupées dans le menu Créer (l’icône « + » en haut à droite dans le menu Playlist). On peut, logiquement, créer une playlist comme d’habitude, mais aussi concevoir une playlist collaborative avec des ami·es ou lancer un « Mix à plusieurs », pour animer un trajet en voiture, par exemple.
Accessible à partir de 11 € par mois, Spotify s’est illustré ces derniers mois par une approche résolument agressive sur l’intégration de l’intelligence artificielle. Des IA qui semblent être les bienvenues jusque dans vos playlists – ce qui ne plaît guère aux véritables artistes qui, eux, sont toujours très faiblement payés par la plateforme suédoise en comparaison de ses principales concurrentes, et notamment l’autre française, Qobuz.
