
Vin Diesel retrouve le volant ce dimanche soir sur TF1 dans un neuvième opus qui repousse encore les limites de la franchise. Fast & Furious 9 divise la critique, mais assume jusqu’au bout sa folie motorisée.
Vingt ans après ses débuts modestes dans les rues de Los Angeles, Fast & Furious continue d’appuyer sur l’accélérateur. Ce dimanche 11 mai, TF1 propose de (re)visionner le neuvième volet de la saga portée par Vin Diesel, réalisé par Justin Lin et sorti en 2021. Un épisode marqué par l’apparition d’un frère jusqu’ici inconnu, un retour d’entre les morts et un détour improbable… par l’espace.
Aucune marche arrière
Après avoir tenté de raccrocher le volant pour élever son fils, Dominic Toretto est rattrapé par le passé. Jakob, son frère cadet interprété par John Cena, refait surface, bien décidé à détruire ce que Dom a mis des années à construire. L’ancien pilote de rue devenu sauveur du monde réunit donc une nouvelle fois son équipe pour affronter une menace à l’échelle planétaire, dans une aventure plus démesurée que jamais.

Au-delà de ses cascades outrancières, F9 joue la carte de la confession familiale. Flashbacks, trahisons, réconciliations : la confrontation entre les deux frères semble redonner une épaisseur inattendue à un héros jusqu’ici peu loquace. « Cet opus franchit un nouveau cap dans l’émotion », écrit Télé-Loisirs, évoquant « le cœur gros » d’une franchise qui muscle son récit autant que ses personnages.
Vers l’infini (et au-delà)
Mais à mesure que l’émotion s’installe, le film flirte aussi avec l’absurde. Roman et Tej s’envolent littéralement dans l’espace, dans une séquence que TF1 Info décrit comme « lunaire », et qui fait basculer la saga dans un univers quasi parodique. « Un moment d’évasion où le ridicule ne tue pas, mais rend même plus fort », résume le média.

Le ton change pourtant dès lors qu’on observe la place prise par Vin Diesel, omniprésent et solennel. Pour Écran large, il incarne le principal frein d’un film qui aurait gagné à se détendre : « Il semble devenu le premier obstacle à sa série furieuse. » Et le scénario, jugé « pachydermique », disperse les personnages dans des intrigues secondaires qui « ne sont presque jamais reliées aux personnages eux-mêmes ».
Spectacle XXL, logique facultative
Ce neuvième volet divise donc, mais fascine par sa capacité à repousser les limites. Le journal du geek s’amuse du côté « sans limites » d’un blockbuster qui « s’affranchit du bon sens », mais assume « pleinement le n’importe quoi ». Un film « aussi spectaculaire que profondément crétin », selon leurs mots, porté par des scènes d’action « bourrées d’adrénaline », « improbables » mais toujours « jouissives ».
Le retour de Han, longtemps réclamé par les fans, ajoute une dose de nostalgie à l’ensemble, même si sa justification narrative reste fragile. « Une explication digne d’On a retrouvé la 7e compagnie« , grince Écran large. Mais qu’importe, pour les spectateurs de TF1, l’essentiel est ailleurs : un peu de tôle froissée, d’adrénaline pure et de dialogues plus musclés que subtils.