Mise en ligne le 5 février, cette production inspirée d’une histoire vraie figure déjà dans le classement des 10 programmes les plus visionnés de la plateforme.
Les productions mexicaines sont-elles les nouvelles pépites stratégiques de Netflix ? Depuis quelques années, ces dernières s’imposent sur la plateforme, au point de se hisser régulièrement dans son très sélect « Top 10 ». Après les succès des séries Accidente et El secreto del rio, le film Les deux hémisphères de Lucca a récemment conquis les spectateurs. Des œuvres intenses et audacieuses, qui touchent un public international.
La dernière en date ? Cellule 211, une série mexicaine en six épisodes diffusée ce 5 février sur Netflix. Réalisée par David Pablos (Les élues) et portée par Diego Calva (Babylon), Noé Hernandez (Narcos: Mexico), Gerardo Taracena (Apocalypto), ou encore Ernesto Meléndez (The Plants), cette dernière fait partie des 10 programmes les plus bingés du moment.
Un univers carcéral oppressant
S’inspirant du roman de Francisco Pérez Gandul, Cellule 211 se définit comme un thriller carcéral haletant. La série suit l’histoire de Juan Oliviera, un avocat en droits humains. Alors qu’il rend visite à l’une de ses clientes dans la prison de Ciudad Juárez, il se retrouve piégé dans une émeute violente.
Désormais prisonnier de l’établissement, Juan décide de se faire passer pour un détenu afin de ne pas être identifié comme un intrus. « Guerre des gangs. Corruption. Chaos. Juan […] se bat pour la justice… jusqu’à ce qu’il soit coincé dans une prison où il va devoir se battre pour sa survie. », détaille le synopsis officiel.
Au fil des épisodes, il se fond dans la population carcérale, imaginant toujours plus de stratégies pour ne pas se faire démasquer. Cette situation lui permet aussi de découvrir les secrets d’une institution qu’il pensait connaître, et qui bousculent peu à peu ses convictions.
La série Cellule 211 est-elle inspirée d’une histoire vraie ?
Netflix le revendique : Cellule 211 s’inspire d’une histoire vraie. En effet, cette dernière adapte librement le roman éponyme de Francisco Pérez Gandul (2004), qui raconte de façon romancée un événement s’étant déroulé en 1993 dans la prison de Zamora, au nord-ouest de Madrid.
Le 17 janvier de cette même année, une violente émeute éclate au cœur de l’établissement. Des détenus prennent en otage un surveillant fraîchement arrivé et prennent le contrôle du centre. Ce dernier décide de se cacher parmi les autres prisonniers afin de sauver sa peau, dans la cellule 211.
En 2009, l’adaptation cinématographique pilotée par le réalisateur espagnol Daniel Monzón (El niño) a remporté 8 Goyas (une cérémonie de récompenses prestigieuses dans le pays), dont celui du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur acteur. Seize ans plus tard, la série mexicaine semble poursuivre le même objectif que les œuvres qui l’ont inspirée : dénoncer les abus de pouvoir et les conditions de détention dans certaines prisons.
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