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Le Salon de la Photo 2024 soutient la photographie émergente avec les Zooms 2024

11 juin 2024
Par Apolline Coëffet
Le Salon de la Photo organise les Zooms 2024 pour soutenir la scène émergente.
Le Salon de la Photo organise les Zooms 2024 pour soutenir la scène émergente. ©Shutterstock/Jakub Zerdzicki

Le Salon de la Photo a lancé la nouvelle édition de ses Zooms, à savoir deux prix qui récompensent de jeunes photographes. Jusqu’au 11 septembre 2024, les internautes peuvent participer en votant pour leur série préférée.

Depuis 2010, le Salon de la Photo soutient la jeune création au travers de ses Zooms. Ces derniers consistent en un prix décerné par le public et un second, coorganisé avec le salon CP+ de Tokyo, attribué par la presse. Présidée par la photographe FLORE, cette édition 2024 montre les séries de huit artistes. Chacun d’entre eux est représenté par un membre du jury, officiant pour Compétence Photo, De l’air, Photo, Polka, Réponses Photo, Phototrend, Like Magazine ou encore Fisheye. À l’issue du vote, les deux lauréats verront leurs projets exposés au Salon de la Photo 2024.

Convoquer d’autres récits

Dans des approches variées, les photographes présentés racontent des histoires de notre époque. Avec Résurgence, Alexis Pichot documente la lutte de militants contre un projet autoroutier de l’A69. Andréa Sena s’immisce dans les nuits ukrainiennes où une partie de la jeunesse fuit la guerre pour faire la fête, qu’elle perçoit finalement comme un acte de résistance. Dans une déclinaison de tirages en noir et blanc, Camille Leprince met en scène l’un de ses rêves quand Juliette Alhmah imagine un monde dystopique, où le soleil ne se couche plus, dans Toujours Diane.

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Claire Guarry convoque d’autres récits, empreints de douceurs. Ses compositions à l’esthétique vintage retracent le quotidien de ses trois bambins sous le soleil californien. Théo Le Foll emploie le monochrome pour capturer des fragments de ses voyages. C’est également au hasard des rues qu’Omar Al Jiwari puise son inspiration, figeant les contours de passants. Enfin, Pierre-Louis Ferrer donne une nouvelle dimension à des paysages familiers en les immortalisant à l’aide de l’infrarouge et de l’ultraviolet. Ce qui échappe à la vision se révèle dès lors à l’image dans des nuances de bleus et de rouges. Le public peut voter dès maintenant pour le travail photographique qu’il préfère et ce jusqu’au 11 septembre prochain.

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Article rédigé par
Apolline Coëffet
Apolline Coëffet
Journaliste
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