Chaque mois, un·e artiste (acteur·rice, auteur·rice, chanteur·se…) partage avec L’Éclaireur une dizaine d’œuvres qui l’ont particulièrement touché·e, pour différentes raisons, à différentes époques de sa vie. Ce mois-ci, c’est la chanteuse Violet Indigo qui se prête au jeu.
Quel est le premier disque que vous avez acheté ?
Je pense que le premier disque que j’ai eu, c’était Back to Black (2006) d’Amy Winehouse. Je l’avais demandé pour Noël, et je l’ai saigné.
Le disque qui vous a donné envie de faire de la musique ?
C’est forcément un disque d’Erykah Badu !
La chanson qui vous a le plus émue ?
Il s’agit d’Hallelujah de Jeff Buckley. Je crois que j’ai dansé mon premier slow dessus [rires]. C’est une musique qui me fait toujours pleurer. Ma mère était aussi une grande fan. J’ai beaucoup entendu Grace (1994) à la maison.
Le disque à écouter lorsque vous êtes déprimée ?
Pour enfouir la dépression ou en sortir [rires] ? J’aime bien écouter les albums solos de Thelonious Monk parce que je trouve qu’il a quelque chose de mélancolique dans sa façon de jouer. Quand je suis déprimée, je ne peux pas écouter de paroles, sinon je pleure. Quand j’ai vécu ma rupture, j’ai juste écouté du jazz, car sinon je pleurais dans le métro [rires]. J’écoute du jazz pour m’assagir le cerveau.
Le disque à écouter pour faire la fête ?
Tout ce qui touche à Beyoncé !
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La chanson qui parle le mieux d’amour ?
Dans mon cas, il s’agit plus d’une artiste. Je sais que ça fait doublon, mais j’aimerais citer, encore une fois, Amy Winehouse. Elle savait comment parler d’amour. Je dirais aussi D’Angelo, même si, dans son cas, il traite davantage de sexe.
Le disque que vous prenez en voyage ?
Je pense que ça serait l’album Currents (2015) de Tame Impala.
Quel est votre plaisir coupable musical ?
À la Tchoin j’ai récemment mixé Feel so Close to you (2011) de Calvin Harris. Je pense que ça serait ma chanson coupable du moment.
Quelle est la chanson que vous adorez, mais que vous avez tellement écoutée que vous ne pouvez plus l’écouter ?
Je dirais que c’est Agora Hills de Doja Cat, tiré de l’album Scarlet (2023).
Le disque que vous aimez offrir ?
C’est un album de Sergio Mendes qui a été produit par Will.i.am des Black Eyed Peas, dans lequel ils reprennent plusieurs morceaux brésiliens très connus, mais en version hip-hop. Il y a Erykah Badu, Q-Tip, mais aussi les Roots. C’est vraiment très bien, car c’est très bien arrangé par Sergio Mendes lui-même. Pour la petite histoire, Mas Que Nada (2006) des Black Eyed Peas vient de cet album-là.
Quel est le concert le plus mémorable de votre vie en tant que spectatrice ?
J’ai vu Patti Smith en concert à l’Olympia quand j’avais 14 ans. Il y avait tout le groupe original. Elle crachait sur scène, car, quand tu parles et que tu chantes, tu secrètes trop de salive. C’est la raison pour laquelle l’Olympia, c’est la salle dans laquelle je veux absolument jouer un jour. C’est une salle emblématique. Je la trouve parfaite : pas trop grande, pas trop petite, le son est bon… Y voir les morceaux de Patti Smith en live, c’était génial !
